[Natation] Dans les temps

Dans l’ensemble, les différentes têtes d’affiche présentes dans le bassin de la Coque pour les championnats nationaux se sont montrées satisfaites de leur compétition.

Ce week-end, tous les meilleurs nageurs du pays avaient rendez-vous à la Coque, théâtre des championnats nationaux. Après une démonstration de natation artistique (anciennement natation synchronisée), histoire de donner un petit coup de projecteur à la discipline, les hommes ouvraient le bal des finales disputées hier avec le 50 m nage libre. Comme attendu, le duel entre Julien Henx, déjà vainqueur du 50 m papillon la veille avec un temps de 23 »95, et Rémi Fabiani, lui sacré sur la distance reine samedi en 50 »75, a tenu toutes ses promesses. Et dans une course haletante, c’est le premier cité qui s’est imposé en 22 »78 devançant son camarade (22 »82). «Je suis super content! J’ai gagné les deux 50 m, exactement deux semaines avant les championnats du monde où j’aurai le papillon», explique le nageur de 28 ans.

Et d’ajouter : «De refaire 23 »95 hier (NDLR : samedi), c’était vraiment extra dans l’état où je suis. Je suis encore bien fatigué, on va tout juste commencer le taper, je ne suis pas rasé et il n’y a pas de concurrence. Surtout que j’ai nagé tout devant et c’est toujours dur. On l’a bien vu sur le 50 m nage libre aujourd’hui (NDLR : hier), ça m’aide beaucoup d’avoir Rémi à côté qui est très rapide. Ça permet d’avoir un peu la pression pour gagner. Au 25 m on est à côté, après il prend un peu d’avance mais je me suis bien accroché et à la fin, l’écart n’est que de quatre centièmes. Ça aurait pu être l’inverse aussi. C’est un très bon week-end avant de partir d’ici quelques jours (NDLR : demain pour un stage de préparation à Fuji avec l’équipe nationale avant les championnats du monde au Japon donc) puisque c’est mon meilleur temps de la saison (NDLR : sur le 50 m nage libre), à neuf centièmes de mon ancien record national (22 »69) pris depuis par Rémi (22 »54).» Une victoire qu’il partagera avec sa maman, sacrée pour sa part sur la même distance lors des masters.

Banky et Jominet font une razzia chez les féminines

Dans la foulée, l’inévitable Jackie Banky a, en plus des 50 et 100 m dos, a raflé la mise chez les dames avec un chrono de 26 »95, juste devant la pétillante Nicole Ricci (lire ci-dessous) qui boucle sa course en 27 »28. De son côté, Florian Frippiat, auteur du doublé sur 100 et 200 m papillon et également vainqueur du 200 m 4 nages, n’a rien laissé à la concurrence.

«Quand j’ai touché, je pensais que le chrono avait bugé parce que je ne m’attendais pas à nager aussi bien. Je suis très satisfait!», sourit-il à la sortie de son 100 m. Avant de préciser : «On arrive à la fin de saison, ça devenait un petit peu compliqué parce qu’il y a eu des grosses compétitions, donc ce n’était pas simple pour la préparation. Mentalement aussi, la saison a été longue… Aujourd’hui, je fais mon meilleur temps sur 100 m papillon, hier (NDLR : samedi), je suis à un dixième de mon meilleur chrono sur 100 nage libre donc c’est très positif. Je suis très content de terminer comme ça!»

Sur la distance reine justement où le patron Ralph Daleiden, malade, n’a pas pris le départ, il termine sur la deuxième place du podium, juste devant Pit Brandenburger (52’’41). À noter également les premières places de Max Mannes sur le 400 m nage libre en 4’01’« 31, celles de Lou Jominet sur le 200 m papillon avec un chrono de 2’27’« 88, le 800 m nage libre (9’27’« 43) et le 200 m 4 nages en 2’27’« 76.