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[Natation] A Windsor, Olivier et Brandenburger n’ont pas affolé les chronos


Monique Olivier a raté le coche sur sa distance de prédilection, le 800 mètres. (Photo archives Julien Garroy)

Pour leur deuxième journée de compétition du côté de Windsor, les nageurs luxembourgeois n’ont pas fait d’étincelles aux championnats du monde en petit bassin.

Sur sa distance de prédilection, le 800 m, Monique Olivier se classe 23e sur 32 concurrentes avec un mauvais chrono de 8’45″47 : «Ce n’était pas mon jour. En plus, je souffrais de gros maux de tête», indique la spécialiste des longues distances. La tenante du record national (8’35″09) tentera de se reprendre à l’occasion de la dernière course de ces Mondiaux pour elle, à savoir le 400 m nage libre. Une distance dont elle est également la recordwoman nationale (4’11″96).

Ingolf Bender était bien sûr aux premières loges : «Jusqu’à 400 m, Monique était bien dans le rythme. Mais par la suite, s’en sont suivis 300 m avec des chronos supérieurs à 1’07 » à chaque temps intermédiaire. Elle a laissé filer beaucoup de temps. Mais elle a mieux terminé sur les 100 derniers mètres», analyse l’entraîneur national.

Brandenburger craque sur la fin

De son côté, Pit Brandenburger a terminé ses Mondiaux avec le 200 m nage libre. Il doit se contenter de la septième place de sa série en 1’48″95, à quelques dixièmes de son record personnel (1’48″20). Il se classe donc 53e sur 106 : «Tout se passait bien jusqu’à 150 m mais sur la fin, il m’a manqué de la force. Les 50 derniers mètres ont été trop lents pour que j’espère claquer mon meilleur chrono», regrette celui qui s’entraîne désormais à Antibes.

Il ne reste donc plus qu’une course dans l’Ontario pour essayer d’améliorer un bilan qui n’est, sur le strict plan chronométrique, pas à la hauteur de ce que l’on pouvait attendre.

Toutefois, il faut rappeler que Pit Brandenburger s’est présenté au départ alors qu’il souffre d’une infection à l’œil et que Monique Olivier ne s’attendait pas à monts et merveilles, étant donné que, comme Pit Brandenburger à Antibes, elle est en phase d’adaptation, du côté d’Édimbourg.

Le Quotidien