Samedi matin lorsque les juniors vont s’élancer sur les coups de onze heures, la température oscillera entre un et deux degrés. Il devrait être tombé une heure auparavant quelques flocons de neige, alors que durant la nuit le gel devrait figer le parcours boueux de Valkenburg. Mais il devrait faire sec pour les compétitions.
Une chose est sûre, même si dans une infinie précautions, les organisateurs néerlandais ont tracé un parcours bis pour les reconnaissances, la boue a vite envahir les lieux.
Ce vendredi, parmi les Luxembourgeois, seuls les juniors ont procédé à la reconnaissance du parcours. On aura remarqué que bien peu de grands coureurs internationaux de la série élite ne s’y sont risqués.
Car la vérité d’un jour n’est pas forcément celle du lendemain. La pluie s’est abattue du matin à la fin d’après-midi sur le Limbourg. Alors c’est certain qu’avec l’effet du gel, ce sera encore bien pire dès l’ouverture des compétitions.
Cela ne sera pas pour déplaire à Gusty Bausch, le plus vieux de la délégation luxembourgeoise (38 ans). Mais ça pourrait plaire également à Christine Majerus puisque ce circuit technique et physique sera très exigeant. Rappelons que la championne nationale, septième l’an passé à Belvaux, présente les meilleures garanties.
« Tout le monde va bien, ces championnats du monde seront très physiques et le circuit risque de rester très boueux », explique Michel Wolter, l’entraîneur de la sélection nationale.
Denis Bastien, à Valkenburg
Les épreuves
Samedi :
11h : juniors (40′ de course). Les Luxembourgeois avec leurs dossards : 57. Nicolas Kess, 58. Arthur Kluckers, 59. Mik Esser, 60. Loïc Bettendorff, 61. Cédric Pries
13 h : espoirs dames (40 ‘ de course). Pas de Luxembourgeoise au départ.
15h : élite dames (50’ de course). La luxembourgeoise : 23. Christine Majerus
Dimanche :
11h : espoirs (50′ de course). Le Luxembourgeois : 54. Felix Schreiber
15h : élite messieurs (60′ de course). Les Luxembourgeois : 51. Gusty Bausch, 52. Vincent Dias Dos Santos, 53. Scott Thiltges