Ils savaient pertinemment bien qu’ils n’iraient pas au bout de ce Mondial boueux au possible, sauf miracle. Et celui-ci n’a pas eu lieu.
Après seulement quatre tours, la fusée Wout Van Aert se rapprochant à vitesse grand V des retardataires, ils furent invités à mettre la flèche par les commissaires de course chargés de ces basses besognes. Vincent Dias Dos Santos fut le premier d’entre eux. « C’était le championnat du monde le plus dur que je n’ai jamais fait », notait-il.
Un tour plus tard, ce fut au tour de Gusty Bausch et Scott Thiltges. Pas de honte à avoir, ils ne seront finalement que 22, soit un quart des participants à ne pas devoir subir la décision qui prévaut pour tous en Coupe du monde et a fortiori dans un championnat du monde.
« C’était dur mais je suis content quand même », explique de son côté Scott Thiltges, finalement classé 43e. Gusty Bausch qui venait sortir juste avant retenait « l’ambiance magnifique. »
« J’étais beaucoup encouragé et par seulement par les nombreux luxembourgeois qui avaient fait le déplacement», soufflait le coureur de Brouch qui fêtait ses vingtièmes Mondiaux, les treizième en élite.
- Le classement des Luxembourgeois :
- Scott Thiltges, retiré à 3 tours de la fin.
- Gusty Bausch, retiré à 3 tours de la fin
- Vincent Dias Dos Santos, retiré à 4 tours de la fin.
Denis Bastien, à Valkenburg