[LIGUE 1] Grâce à son buteur Mario Balotelli, qui a filmé, hilare, sa célébration sur le terrain, l’Olympique de Marseille a battu Saint-Étienne (2-0) dimanche pour la 27e journée, et repris la 4e place du championnat.
Balotelli est vraiment un attaquant moderne, capable de mettre en scène en plein match sa joie d’ouvrir le score (12e), en mode selfie, avec sept coéquipiers derrière lui, vidéo aussitôt diffusée sur son compte Instagram grâce à un téléphone forcément positionné d’avance.
Après Balotelli, Florian Thauvin a doublé la mise sur penalty (21e) dans la meilleure première période de l’OM depuis une éternité.
À propos d’éternité, les Verts repartent sans victoire du Vélodrome comme c’est le cas depuis 1979. Eux aussi ont du mal contre les gros du championnat. Ils n’ont cette saison battu que Reims et… l’OM (2-1), à l’aller.
Galvanisé par sa star italienne 2.0, déjà auteur de son quatrième but, l’OM bat enfin une équipe du haut du classement cette saison et reste dans le sillage de Lyon, troisième cinq longueurs devant.
Rudi Garcia, qui s’agace d’entendre qu’il peine dans les grands matches, a gagné celui-là. Conspué par le Vélodrome il y a un mois, l’entraîneur est en train de redresser la barre, avec des choix forts de sa part.
Son équipe vient de prendre 13 points sur 15, et sans ses cadres. Dimitri Payet, Luiz Gustavo et Adil Rami n’étaient pas sur le selfie de « Super Mario » mais sur le banc. Seul le Brésilien est entré en jeu.
Un précédent avec le Romain Francesco Totti
Ll’OM a démarré en trombe au feu Vert avec le quatrième but de Mario Balotelli, le plus beau depuis son arrivée en janvier, un retourné acrobatique pour reprendre un corner de Florian Thauvin.
C’est ce but que l’Italien a fêté sur les réseaux sociaux, comme l’avait fait Francesco Totti, immortel capitaine de l’AS Rome, lors d’un derby contre la Lazio (2-2) le 11 janvier 2015, immortalisé par un selfie avec toute la Curva Sud derrière lui.
« Flotov » a doublé la mise sur penalty (21e), son 13e but de la saison en L1, après une faute de main de Mathieu Debuchy, de retour de blessure, sur une percée de Lucas Ocampos.
AFP/LQ