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Majorque : le voyage « coronavirus » des anciens du CS Pétange…


Les anciens du CS Pétange ont vu Majorque... en mode coronavirus (Photo d'illustration : AFP).

Les anciens du CS Pétange étaient coincés depuis quelques jours sur l’Île espagnole. Pascal Wagner, leur ancien président (aujourd’hui vice-président du Titus), nous a raconté un voyage gâché par le coronavirus.

Monsieur Wagner, vous rentrez ce soir. A quoi votre séjour aux Baléares a-t-il ressemblé ?

Pascal Wagner : Nous étions à dix-sept. Nous sommes arrivés vendredi et on est tombés directement sur les mesures normales en temps de coronavirus : restaurants et bars fermés, interdiction de sortir pour autre chose que les supermarchés et la pharmacie. Cela ne nous a pas empêché de faire des belottes, de jouer aux boules pour certains et de manger ensemble mais surtout pas d’alcool car nous sommes des sportifs. On a pu rester en groupe. Certains avaient décidé de ne pas venir… Moi, il s’agissait de mon premier voyage avec les anciens du CS Pétange. Je pense que c’est un coup de ma femme (il rit). Il y en a qui le disent : les bistrots fermés, plus de foot, c’est forcément un coup des femmes  !

Pourquoi aller aux Baléares dans ces conditions ?

Les anciens du CS Pétange organisent un voyage comme ça une fois par an. L’année dernière, c’était Séville. Là, il était question d’aller voir Majorque – FC Barcelone mais forcément, il a été annulé. Donc on rentre. On a essayé d’avoir un vol plus tôt mais impossible. Même si avec seulement 55 cas pour largement plus d’un million de personnes, les Baléares sont dans une situation bien différente de l’Espagne. On est même plus en sécurité aux Baléares qu’au Luxembourg.

Les consignes pour rentrer au pays ?

On a suivi toutes les conférences de presse du premier ministre en direct. Pour moi, il est clair que tout le monde doit se mettre en tête qu’il faut respecter les recommandations. Aller encore au restaurant, c’est irresponsable. Nous, on a cherché à savoir ce qu’on devait faire ou pas. Mais impossible de joindre la hotline. Alors on a appelé au ministère de la santé, où on était ravi du coup de téléphone, qu’on les informe. Ils nous ont donné des consignes. On a pris notre température, on se surveille les uns les autres. Il n’y a rien de suspect dans notre groupe. On prend le vol de 18 h et on rentre à 22 h 30.

Entretien avec Julien Mollereau