Au moins 15 000 spectateurs sont attendus ce jeudi soir (19 h) à la Tele2 Arena de Stockholm, théâtre du 2e tour aller de Ligue Conférence entre les Suédois de Djurgården et le Progrès, qui effectue son entrée en lice dans la compétition. Une assistance qui doit, selon l’entraîneur niederkornois Jeff Strasser, présent ce mercredi en conférence de presse d’avant-match, enthousiasmer et motiver ses joueurs.
Dans quel état d’esprit abordez-vous cette Ligue Conférence et ce match aller chez les Suédois de Djurgården?
On l’aborde, comme toujours en Coupe d’Europe, avec un certain respect et une certaine ambition.
Avec le recul, l’élimination de l’an passé au même stade de la compétition face aux Danois de Midtjylland*est-elle plutôt un souvenir heureux sur lequel vous pouvez capitaliser, compte tenu de votre prestation au match retour, ou un souvenir frustrant que vous aimeriez effacer ici?
La qualification contre Gjilani (Kosovo) au 1er tour est un souvenir heureux. L’élimination contre Midtjylland est un souvenir mitigé. D’un côté, l’élimination fait mal car on est tous des compétiteurs, et qu’on s’engage toujours dans la compétition ou un match avec l’espoir de se qualifier. Maintenant, cette expérience doit nous servir pour le match de jeudi, pour l’aborder de manière positive, respectueuse et ambitieuse.
Avoir justement joué devant plus de 6000 spectateurs à Midtjylland l’an passé peut-il vous servir pour appréhender l’ambiance de la Tele2 Arena, où au moins 15 000 personnes sont attendues?
J’espère même qu’il y aura plus de monde! Quand tu es joueur, plus il y a de monde, avec toi ou contre toi, mieux c’est. C’est quand même mieux dans un stade où il y a de l’ambiance, avec des supporters, que dans un stade vide. Certains joueurs ont quand même déjà joué devant du public. C’est un facteur qui doit les rendre enthousiastes et encore plus motivés.
Que savez-vous de cette équipe de Djurgården?
C’est une équipe qui, à domicile, joue sur un terrain synthétique, et impose donc un jeu rapide ; une équipe qui est composée de joueurs nordiques ou issus d’autres cultures, et a un style mêlant technique, vitesse et le physique des pays nordiques. Le terrain synthétique et le fait qu’ils soient en pleine saison sont des avantages pour Djurgården, qui est, en plus, 2e du championnat suédois, et encaisse moins d’un but par match en moyenne. Mais ce n’est pas pour ça que jeudi, tout doit tourner en notre défaveur.
Avez-vous eu la possibilité de vous entraîner sur terrain synthétique pour bien préparer cette rencontre?
On s’est entraînés samedi et lundi sur synthétique, on s’entraîne ce soir (mercredi) dessus aussi. On aurait aimé jouer en match amical sur cette surface vendredi mais pour différents facteurs, ça n’a pas été possible. Une chose est certaine, c’est que l’habitude du synthétique sera plus du côté de Djurgården. J’espère qu’on saura s’adapter rapidement au terrain.
Disposez-vous d’un groupe au complet pour ce 2e tour aller? Quel regard portez-vous sur l’intégration des recrues?
Ken Corral est blessé et n’est pas du voyage, tandis que Gilson Delgado et Kenan Ndengue sont en phase de reprise. Pour le reste, l’intégration des recrues se passe très bien au niveau humain, et bien aussi au niveau sportif. La plupart des renforts (Cédric Sacras, Alen Agovic, Ervin Latik, Adrian Ahmetxhekaj, Corral) connaissent déjà le foot luxembourgeois. Junior (Burban) lui aussi s’intègre bien. On a fait un travail intéressant au niveau de la valeur sportive, et surtout des relations humaines. J’ai l’impression que le groupe vit très bien ensemble.
Recueilli par Simon Butel, à Stockholm
*Battu 2-0 à l’aller au Danemark, le Progrès s’était imposé sur le même score avant de concéder un but éliminatoire en fin de prolongation (2-1).