Le nouveau coach de Dudelange a apprécié la solidité de ses hommes lors du 1er tour aller remporté en Andorre (0-1).
Il avait commencé son intérim à Strassen (août 2017) et son mandat de deux ans (2021-2023) à Kehlen (D1) par un match nul, et avait gagné à Mondorf (1-3) pour ses débuts sur le banc du RFCU l’été dernier. Marco Martino n’a pas dérogé à ses bonnes habitudes, jeudi en Andorre, où son premier match sur le banc du F91 et sur la scène européenne s’est soldé par une victoire aux dépens de l’AC Escaldes, clean sheet à la clé (0-1).
L’imperméabilité de son équipe constitue d’ailleurs la principale satisfaction du nouveau coach dudelangeois, surpris non pas du niveau du 3e du dernier championnat andorran, qui «jouerait le top du classement en BGL Ligue», mais plutôt de ses intentions de jeu. «Sur les images qu’on s’était procurées, on les voyait plus jouer en contre-attaque.» Or Escaldes, et le but assez précoce de Filip Bojic sur coup franc (17e) y est sans doute pour quelque chose – sa cohorte d’Espagnols aussi –, a eu la maîtrise du cuir.
«On me dit que 1-0, ce n’est pas fameux, mais…»
Face à celle-ci, le F91 «a misé sur (sa) solidité défensive et la discipline», avec succès : hormis sur un coup franc de Guttiérez sur lequel il a dû s’employer pour garder le 1-0, Desprez n’a jamais vraiment été inquiété. «L’aspect défensif m’a vraiment plu, statue Martino. On a fait les efforts quand il le fallait, tout le monde s’est donné à fond. Cela peut paraître normal, dans le foot, mais ce n’est pas toujours le cas.»
Balle au pied, cela a été plus compliqué pour les équipiers de Samir Hadji, promu capitaine, mais leur peu d’initiatives dans le jeu s’explique à la fois par le scénario du match et cette ouverture du score rapide qui leur évitait d’avoir à se découvrir, et par ce souci de «livrer le moins d’espaces possibles» aux Andorrans, qui ne sont jamais aussi bons que quand ils en ont, d’après l’entraîneur dudelangeois.
Martino ressort ainsi de ce 1er tour aller de Ligue Conférence avec le sentiment d’un «match très bien géré». Mais aussi une incompréhension, vis-à-vis de la presse ou des observateurs. «On me dit que 1-0, ce n’est pas fameux, s’étonne-t-il. Mais entre le nouveau coach, le nouveau système (4-2-3-1) et des recrues qui ne sont là que depuis cinq jours, l’équipe doit encore se trouver. Escaldes a gardé le même coach et les mêmes idées cet été. Je ne sais pas ce que les gens attendent, mais la moitié du chemin est faite.» L’autre devra l’être jeudi, dès 19 h au Jos-Nosbaum.