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[Ligue 2] Le FC Metz s’est promené


Habib Diallo était remplaçant. Il a mis à profit son entrée pour se fendre d’un quadruplé. (Photo : Pascal Brocard/Le Républicain Lorrain)

Deuxième sortie et deuxième victoire pour le FC Metz, qui a laminé de faibles Orléanais pour sa première à domicile (5-1). Boulaya et Cohade ont régalé et Habib Diallo a signé un quadruplé.

Cette fois, il faut se rendre à l’évidence. C’est du sérieux. La première sortie du FC Metz à Brest (0-1) avait déjà été convaincante, quoiqu’imparfaite. La seconde, ce vendredi contre Orléans, a entériné un agréable sentiment : il faudra bel et bien compter sur ces Lorrains-là cette saison. Ils sont entrés dans ce championnat avec leurs gros sabots et en défonçant la porte avec un impact qui pourrait trouver peu d’équivalent. L’équipe du Loiret ne dira pas le contraire. Trop limitée et très vite étouffée, elle a été piétinée en bonne et due forme à Saint-Symphorien.

Il serait pourtant injuste de réduire ce groupe à ses épaules et sa seule virilité. La vitesse des avants, la technique de Boulaya et le sang-froid de Cohade ont sauté aux yeux du public messin pour cette première apparition domestique. Autant dire que les quelque 12 000 spectateurs en place se sont régalés. D’ailleurs, pensaient-ils encore à Nolan Roux et Matthieu Dossevi à la sortie ? Pas sûr…

Quadruplé de Diallo

Le nom de Habib Diallo devait peupler quelques discours après cette partie car l’ex-Brestois, si maladroit lundi dernier, a rectifié le tir dans cette soirée pour se fendre d’un quadruplé. Entré en jeu à la 21e minute pour relayer Nguette, blessé, le jeune Sénégalais a conclu une merveille de une-deux lancé par Boulaya et Cohade (33e ) marqué deux fois dans des cages vides, en effaçant Gallon (47e ) puis en profitant de la sortie du même gardien sur une tentative de Niane (57e ) et enfin conclu l’affaire en héritant d’un tir contré de Gakpa (90e ).

Le dénominateur commun de ces actions ? Farid Boulaya. Imperturbable et inarrêtable hier. Impliqué sur quatre buts surtout. C’est même lui qui a lancé le festival sur un centre dévié par Avounou dans ses propres buts (19e ). Cohade, le capitaine, n’était jamais loin non plus. Il a parfaitement joué son rôle et servi de rampe de lancement idéale pour cette jeunesse pétillante.

Finalement, le manque d’efficacité observé à Brest et logiquement déploré par Frédéric Antonetti ne sera pas un procès recevable cette fois. Metz a visé juste et frappé souvent. Le seul bémol dans cette soirée parfaite renverra simplement à la réduction provisoire du score de Tell, libre de tout marquage sur un centre de Cissokho (3-1, 50e ). Petit relâchement coupable. La scène a pu rappeler les pires heures de cette équipe en Ligue 1 la saison dernière, lorsqu’elle encaissait un but après en avoir inscrit un, mais la comparaison n’ira pas plus loin. Dans la maîtrise globale des événements et de ses nerfs, ce groupe semble également donner quelques garanties. Puisse cette délicieuse impression survivre à ces deux premiers matches de la saison. En tout cas, Saint-Symphorien a pu voir de quoi il retournait. Il est permis d’y croire.

Christian Jougleux/Le Républicain Lorrain

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