Face à un concurrent direct dans la course au maintien, les Grenats sont dos au mur.
Pour encore rêver au maintien, les messins n’ont plus le choix, ils doivent retrouver le chemin de la victoire. (Photo : AFP)
Et si la tendance s’inversait ? Et si les Messins se décidaient à reprendre (enfin) leur histoire en main? En même temps que leur destin. Qui, coquin, lui envoie aujourd’hui un signe. En effet, les premiers maux du FC Metz version 2014/2015 s’étaient écrits au détour d’un voyage en Haute-Savoie. Le 4 octobre dernier, les Lorrains, jusqu’alors flamboyants promus, avaient, en effet, été corrigés dans les grandes largeurs (3-0) par une équipe d’Évian pas forcément beaucoup plus inspirée.
Une gifle dont la marque est toujours présente sur le visage des hommes d’Albert Cartier. « Cette défaite a été particulièrement douloureuse , confirme l’entraîneur du FC Metz. C’est à partir de là que nos résultats sont allés en dents de scie. »
Frivolité offensive, absence de construction digne de ce nom et manque de concentration avaient alors fait leur insidieuse apparition. « Nous n’avions pas été forcément moins bons que notre adversaire, mais ce match avait mis en avant certaines difficultés », confirme Cartier. Des lacunes que ses joueurs, exception faite d’un succès arraché à domicile face à Caen (3-2) le dernier à cette date, faut-il le rappeler ? traînent comme un boulet.
Du coup, ce fameux signe du destin, le technicien lorrain veut y croire. « Si Évian a été le début d’une spirale négative, j’espère que cette seconde manche, chez nous, sera le début d’une série positive. »
> « Aller chercher l’efficacité »
Au regard de la situation actuelle du FC Metz, il n’est pas superflu de s’accrocher au moindre petit symbole. Mais la vérité, la vraie, repose sur les épaules des joueurs. Sur leur capacité à entonner un nouveau refrain. Celui de la victoire ! « Il faut insister dans l’état d’esprit mais également dans le jeu , poursuit Albert Cartier. C’est-à-dire bien défendre, aller de l’avant et, cette fois, aller chercher l’efficacité. Une fois devant le but, il ne faut pas se poser de questions… »
À l’heure d’accueillir un candidat direct dans la lutte pour le maintien, les Messins n’ont, en effet, absolument pas le droit de se louper. Samedi, il faudra s’imposer à Saint-Symphorien. Retapisser les murs de cette cité de la peur à grands renforts de motifs d’espoir. Aussi minime soit-il. Autrement dit, le déclic plutôt qu’une nouvelle claque… Qui, en cas de contre-performance, ne serait plus seulement douloureuse, mais carrément insupportable.