Six défaites en sept matches, cela fait beaucoup. Pourtant, c’est le bilan du FC Metz. Du coup, le vernis grenat a plutôt tendance à se craqueler ces dernières heures.
Du côté d’une partie des supporters messins, les appels à un changement tactique (qui impliquerait d’épineux réajustements autour, notamment, de Renaud Choade) et au départ de Philippe Hinschberger sont de plus en plus nombreux.
Ils pourront toujours n’être considérés que comme la manifestation (passagère ?) d’un ras-le-bol face au surplace de leurs favoris. Ils n’en révèlent pas moins une fracture tangible entre le technicien mosellan et une frange grandissante des tribunes.
L’intéressé, lui, était bel et bien aux commandes de son groupe, lundi après-midi. Conscient que sa situation personnelle n’est pas des plus confortables. «On perd six matches sur sept, les gens ne vont pas sauter dans les bureaux…», avait-il ainsi lâché, après la défaite face à Troyes.
Des bureaux du boulevard Saint-Symphorien, justement, rien ne filtre pour l’heure. Retenu à l’université de Liège où il a reçu l’insigne de Docteur Honoris Causa, le président Serin n’était pas joignable lundi.