L’équipe Astana, dont le chef de file est l’Italien Vincenzo Nibali, vainqueur du dernier Tour de France, pourrait perdre sa licence WorldTour donnant accès à toutes les grandes épreuves, à la suite d’un audit effectué au sein de la formation, annonce L’Equipe vendredi.
L’équipe Astana lors des championnats du monde de cyclisme sur route à Ponferrada. (Photo : AFP)
« Sur la base d’un audit, l’UCI (Union cycliste internationale) a demandé à la commission des licences de réexaminer le cas de l’équipe Astana et de lui retirer sa licence », écrit le quotidien sportif. « Cette requête repose évidemment sur des points du règlement de l’UCI », précise le journal. « La commission des licences va donc se réunir dans les prochains jours et rendra ensuite son verdict », explique L’Equipe. « Dans quel délai ? Impossible de le savoir pour le moment. Dans quel sens ? Le rapport est suffisamment lourd et épais pour imaginer que le sursis d’Astana n’y survivra pas », estime le journal.
Astana, début décembre, avait reçu, sous conditions, la licence WorldTour de l’UCI, avec une épée de Damoclès liée aux affaires de dopage. La formation kazakhe devait se soumettre à un audit de l’institut spécialisé de Lausanne (Suisse), chargé de vérifier la responsabilité de l’encadrement dans les récents cas de dopage, et aussi observer un strict respect du cahier des charges relatif notamment à la préparation et à la charge de travail des coureurs.
« En cas de conclusions défavorables de l’audit ou d’exécution défectueuse du cahier des charges, ou encore si l’équipe devait connaître un nouveau cas de dopage durant la saison 2015, il appartiendra à l’UCI de saisir la commission des licences pour qu’elle statue sur un éventuel retrait de la licence », avait précisé la fédération internationale.
AFP