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Le Tour de Luxembourg à l’épreuve du Covid-19


Trois personnes seront chargées de veiller au fonctionnement du protocole sanitaire. (Photo : archives lq/Julien Garroy)

L’organisation du Skoda Tour s’est mobilisée pour permettre à la course de se dérouler dans de bonnes conditions.

Toutes les courses organisées depuis la reprise du calendrier international ont dû satisfaire au protocole sanitaire imposé par la fédération internationale, l’Union cycliste internationale (UCI), comme celui de chaque gouvernement. Évidemment, des choses se recoupent. Alors qu’il n’est pas plus ici qu’ailleurs, question d’un huis clos, on ne verra pas des centaines de spectateurs se masser sur la ligne d’arrivée.

Trois personnes seront chargées de veiller sur place au fonctionnement du protocole sanitaire. «Tom Dentzer a été nommé coordinateur Covid de l’épreuve, Luc Geysen est pour sa part coordinateur Covid pour l’UCI, et le docteur Jacques Mehlen est notre médecin Covid», explique ainsi Ed Buchette, fortement impliqué dans l’organisation depuis… 1984!

«Je me souviens que lorsque j’étais jeune commissaire, nous avions eu un problème car une étape passait en Allemagne qui interdisait la publicité des marques de cigarettes. Il fallait masquer toutes ces pubs avant de passer la frontière et on était dans tous nos états… Mais évidemment, cela n’a rien de comparable avec ce qu’on vit ici», souligne-t-il.

Des zones adaptées

Il a donc fallu concevoir un protocole strict. «Le paddock coureurs sera inaccessible au public comme à la presse. Les villages départ et arrivée seront nettement réduits en taille. On y recevra encore nos partenaires, mais avec les précautions d’usage et des limites. Les podiums ne seront pas ouverts, mais un grand écran va retransmettre les deux dernières heures de course et la cérémonie protocolaire dans un grand espace. Les interviews se feront en zone mixte, comme cela s’opère depuis la reprise des compétitions. Tous les accrédités devront porter un masque. On s’est un peu rodé lors des championnats nationaux», explique Ed Buchette. Il n’est évidemment pas question pour les organisateurs de refouler le public mais de juguler le flux pour garantir un maximum de sécurité.

«Nous sommes bien conscients que la situation est inhabituelle. On sait que le public sera au rendez-vous car il fait beau, les gens ont envie de sortir et que les horaires permettent aussi de suivre le Tour de France plus tard dans l’après-midi. Nous espérons que chacun sera raisonnable», conclut ainsi Ed Buchette qui œuvre aux côtés de Benoît Theisen et Andy Schleck.

Denis Bastien