Le Quotidien Indépendant Luxembourgeois
Il y a encore trois semaines, personne ne pensait que le Basket Esch aurait encore une chance de jouer le Final Four.
Le Basket Esch peut encore rêver de jouer le Final Four. (Photo : DR)
Mais cela, c’était il y a bien longtemps. Depuis, de l’eau a coulé sous les ponts. Et on a retrouvé une équipe eschoise conquérante : victoire sur les Pikes, puis exploit à la maison contre le T71 et un autre au Knapp, face à Soleuvre et revoilà les Eschois qui pointent le bout de leur nez. Même s’ils sont encore loin d’être qualifiés, les coéquipiers de Joe Biever savent ce qu’ils doivent faire : gagner et attendre.
En effet, plus besoin de se livrer à des comptes d’apothicaire. La situation est simple : Soleuvre a un point de plus. Une victoire de Soleuvre, Soleuvre est qualifié. Une défaite d’Esch, Soleuvre est qualifié. Après deux exploits de suite, les Lallangeois doivent garder le rythme. Même à domicile, ils savent qu’ils auront fort à faire contre une équipe ettelbruckoise assurée de terminer à la troisième position à l’issue des play-offs.
> Rude tâche à Stadtbredimus
Jusqu’à présent, les oppositions entre les deux formations, même si elles ont à chaque fois tourné en faveur des Nordistes, ont été très serrées. On peut donc s’attendre à une explication très relevée. Mais même en cas de victoire, le Basket Esch ne serait donc pas assuré d’avoir le droit de défier, dans une semaine, le T71 ou l’Amicale.
Car il ne faut pas oublier que Soleuvre a fait forte impression depuis le début de la saison. Les coéquipiers de Pitt Koster avaient démarré leurs play-offs par quatre victoires en cinq matches avec, au passage, une superbe victoire décrochée face à l’ogre Amicale.
Mais depuis la phase retour et le lourd revers au Deich, les hommes de Kevin Magdowski, qui comptaient pourtant une très large avance sur leurs rivaux pour la quatrième place, n’avancent plus. Après quatre défaites de suite et après s’être certainement déjà vus au Final Four, ils doivent remettre un dernier coup de collier pour tenter d’aller décrocher un succès qui leur éviterait de trembler et de s’en remettre au résultat d’Esch. Mais à Stadtbredimus, la tâche s’annonce rude.
De notre journaliste Romain Haas
