Le Sparta dans la nasse

14e Journée en N1 – Le Sparta avait l’occasion de passer devant les Pikes en cas de victoire. Mais les Mosellans ont tenu bon.

Après sa victoire face à Soleuvre conjuguée à la défaite des Musel Pikes contre Etzella, le Sparta pouvait reprendre la sixième place au championnat. Mais les Mosellans ont finalement réussi à garder leur destin en main.

Tom Welter et les Musel Pikes sont parvenus à repousser les assauts du Sparta de Patrick Arbaut. (Photos : Julien Garroy)

Les deux formations sont parfaitement conscientes de l’enjeu, en ce dimanche après-midi à Stadtbredimus. Sur le parquet, les deux formations se valent. Chacune se concentre essentiellement sur la défense, de préférence agressive afin de provoquer un maximum d’erreurs dans le camp d’en face.

Les deux coaches utilisent la même stratégie de défense : l’homme à homme. Mais lors du premier quart, aucune des deux équipes n’arrive pas à prendre le dessus sur l’autre et tout reste à faire, avec un seul petit point d’avance pour les Mosellans après les dix premières minutes.

Les joueurs sont avertis, cela va se jouer sur des détails. La moindre erreur peut s’avérer fatale. Et des erreurs, les visiteurs vont en faire. Il n’en faut pas plus aux Pikes pour en profiter. Sous la houlette de Jamar Gulley, les locaux vont créer la brèche et, du coup, prendre dix points d’avance à deux minutes de la fin de la première période. Brandon Beasley essaye tant bien que mal de stopper l’hémorragie. Mais cela n’empêche pas les siens de courir après le score et de compter 7 points de retard à la pause.

> Steffeck aux abonnés absents

Sept points, ce n’est pas énorme dans un match de basket. Mais pour y parvenir, le Sparta doit espérer un autre Keith Steffeck, complètement à côté de ses sneakers. Beasley, trop isolé, s’expose et commet des fautes. La quatrième l’oblige à rejoindre le banc, à deux minutes de la fin du troisième quart. Au plus mauvais moment.

Ça ne sent pas très bon pour le Sparta, d’autant que les Musel Pikes prennent encore plus leurs aises et mettent leurs adversaires à huit point avant l’entame d’un dernier quart décisif.

Bertrange doit jouer le tout pour le tout. Mais n’y parvient pas. Au contraire, les visiteurs s’enfoncent de plus en plus, notamment sous l’impulsion d’un Tom Welter qui s’impose chez les Pikes.

Sur le banc bertrangeois, on sent Bob Adam quelque peu désemparé, en train de chercher à tout prix une solution qu’il ne trouve pas. Les esprits s’échauffent, les décisions arbitrales sont contestées et seul Brandon Beasley parvient à tirer son épingle du jeu. Mais cela n’est pas suffisant. Et malgré un sursaut d’orgueil de Patrick Arbaut – très bon hier – et ses coéquipiers, rien n’y fait.

Les Pikes gèrent leur avance jusqu’au bout et comptent deux points d’avance sur le Sparta à quatre journées de la fin.

De notre correspondant Jessy Ferreira

 

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