Le Quotidien Indépendant Luxembourgeois
Le ministre des Sports Dan Kersch et une délégation de la Fédération luxembourgeoise de Football se sont entretenus en fin de semaine dernière. Le ballon rond, moteur du sport luxembourgeois, bénéficie d’un fort soutien du gouvernement.
L’éventail des sujets abordés a été large, de l’avancement des travaux du nouveau stade national, l’accès aux centres médico-sportifs, au congé sportif et congé jeunesse pour le personnel encadrant. Les prestations ont été saluées, tant celles de l’équipe nationale en Ligue des nations que des équipes locales dans les compétitions européennes.
Le ministre s’est aussi réjoui de « l’excellent travail à la base » fait au niveau fédéral et au sein des clubs, forts cette saison d’un nombre record de 661 équipes de jeunes inscrites en championnat national.
Pas davantage de subventions
De son côté, la FLF a souligné l’introduction depuis 2017 par le ministère de la subvention « qualité+ », une contribution qui permet d’assurer l’encadrement des équipes de jeunes et encourager la formation d’entraîneurs qualifiés.
Dan Kersch a assuré la FLF du soutien du ministère « tout en les remerciant de renoncer, dans un esprit de solidarité avec d’autres fédérations moins bien loties, à des revendications financières supplémentaires ».
Excellent travail s’entrefélicitent les Ministres et la FLF.
Et si on analysait cela d’un peu plus près.
Subvention pour encadrer les jeunes!
Ah bon, on ne fait que les encadrer, on ne les forme pas?
La formation des éducateurs, vraiment très rapide, leur expérience si limite la plupart du temps au niveau amateur.
Alors pourquoi des indemnités de formation pour les transfert de jeunes?
On loue la formation de la FLF ET des clubs, si elle est si bien, elle doit permettre aux jeunes de talents d’intégrer la formation d’un club pro à 16ans.
Les clubs en sont-ils capables? Peut-être 1-2, les autres, avec des éducateurs qui a 90% n’ont jamais été en contact avec un milieu professionnel, et des jeunes qui n’ont jamais de matchs internationaux d’un niveau élevé.
Alors la FLF prive les clubs des meilleurs, une cinquantaine pour chaque catégorie.
Et quand donc l’Etat, vu ses subventions que payent tous les contribuables, va-t-il vérifier et surveiller le niveau de formation, du moins dans son organisation, par des audits externes réguliers?
On se félicite de 661 équipes de jeunes, mais il y en a moins de 40 au bout de cette formation, en juniors. Pour qui s’y connait, il y a perte de 2/3 des jeunes. Pour quelles raisons, les jeunes n’étant surement pas en faute, à 17-19 ans, ils adorent jouer au foot. Qui ou qu’est-ce qui les empêche de le pratiquer?