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Le Sparta à l’arraché (Le match)


16e Journée de Nationale 1 – Les Bertrangeois ont eu besoin des prolongations pour décrocher un précieux succès.

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Il s’en est fallu de peu pour que Tom Becker (en rouge) et l’Arantia ne franchissent l’obstacle bertrangeois. (Photo : Julien Garroy)

L’Arantia lance directement les hostilités, avec une incroyable réussite aux trois points de Jones et d’Evans, qui permettent à leur équipe, après seulement quatre minute de jeu de mener de dix points. Pourtant privé de son capitaine et meneur de jeu Rui Nunes, parti en vacances de neige avec sa classe, l’Arantia montre à son adversaire de quoi il est capable. Les locaux réagissent et se relancent notamment grâce à Arbaut dans un moment ou l’Arantia faiblit. Une faiblesse de très courte haleine, car après un temps mort pris par l’entraîneur adverse Patzak, ses hommes se ressaisissent et remportent le premier acte avec pas moins de 26 points inscrits.

La rencontre continue sur sa lancée, l’équipe locale montre une réaction, et parvient à revenir à quatre points de son adversaire. Pourtant, elle rate ses sept premiers tirs consécutivement, avant que Pedro Nunes ne débloque le score. Dominateur durant le premier quart, l’Arantia se montre très solide défensivement. Très agressif. Ne laissant aucun espace à son adversaire dans la raquette où le nouveau joueur professionnel local, Gottselig, se trouve étouffé par la présence de Jones. Mais voilà, offensivement, elle ne met plus un pied devant l’autrre. Et n’inscrit que 12 points, durant ce deuxième acte, dont la moitié seront inscrits sur lancers francs.

> Arbaut aura finalement le dernier mot

Après un timide départ, et deux temps morts, les joueurs du Sparta font une bonne fin de deuxième quart et rentrent aux vestiaires avec seulement un petit point de retard sur leur adversaire. Les deux formations reviennent sur le parquet avec détermination. Les locaux parviennent à isoler la pièce maitresse du jeu adverse, Reggie Evans, qui n’a inscrit qu’un point depuis la fin du premier quart temps. Jones, lui, multiplie les efforts défensifs mais ne trouve pas la mire en attaque.

Ce n’est pas mieux de l’autre côté. Avec seulement sept points inscrits en sept minutes, le Sparta ne se trouve plus sur le parquet. L’entraîneur local, Adam, rappelle une nouvelle fois ses joueurs sur le banc pour débloquer la machine, ce qui n’y change strictement rien. Les erreurs techniques et les mauvais choix se multiplient.

Le tempo au dernier quart reste sur celui du troisième, et pourtant le suspens bat son plein. Arbaut, le meilleur joueur local, inscrit un missile longue distance, avant que, quelques instants plus tard, Jones réplique. À vingt secondes du terme, le score est à égalité totale. Beansley rate ses deux lancers francs, et ce sont les prolongations qui vont déterminer le sort de la rencontre.

La guerre des nerfs continue. Le Sparta ouvre la marque, une nouvelle fois, Jones réagit, mais c’est bien Arbaut qui aura le dernier mot de la rencontre en inscrivant deux point précieux au bon moment sur une perte de balle de l’Arantia, avant que Gottselig finisse le travail en rentrant ses deux lancers. Le suspens aura battu son plein jusqu’au bout, mais mené durant les trois quarts de la rencontre, le Sparta arrache quand même cette précieuse victoire finale.

De notre correspondant Alexandre Adam

 

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