LIGUE 2 Les Messins, longtemps en manque d’inspiration et réduits à dix juste après la pause, ont finalement assuré l’essentiel en s’imposant face à Béziers (1-0), ce lundi, grâce à un but d’Ibrahima Niane.
Si le FC Metz avait réussi à dégainer aussi vite que M. Varela, sans doute aurait-il réussi à se simplifier la vie, ce lundi soir face à Béziers, en clôture de la 25e journée de Ligue 2. Mais dans la difficulté et réduit à dix après l’exclusion d’Opa Nguette au début de la seconde période (51e ) pour un deuxième avertissement justifié (au contraire, sans doute, du premier), le leader messin s’est finalement sorti d’une situation longtemps inconfortable.
Ce but est venu d’une belle accélération d’Ibrahima Niane, idéalement servi dans la profondeur par son capitaine Renaud Cohade (1-0, 60e). Une ouverture du score teintée de sang-froid et de justesse technique, soit autant d’ingrédients qui avaient jusqu’alors fui des Grenats inconstants, pour ne pas dire inconsistants par instants…
Toujours ce manque de précision…
Comme souvent cette saison à domicile, ils ont parfois semblé fébriles. Et s’ils étaient les premiers en action avec une reprise manquée devant le but de Marillat par Habib Diallo pour quelques millimètres seulement (8e), les Messins ont néanmoins rapidement laissé des raisons d’espérer à des Biterrois qui n’en demandaient sans doute pas tant. En contre-attaques, Beusnard (13e), Gbegnon (15e) puis Rherras (22e) faisaient ainsi passer quelques frissons dans le dos de la défense mosellane.
Certes, une fois ces vaguelettes biterroises passées, Metz a repris le contrôle des opérations mais, à l’image d’un Habib Diallo en manque de confiance (40e), la maîtrise au moment de conclure n’était pas au rendez-vous. Et, exception faite du but d’Ibrahima Niane, la précision dans le dernier geste a donc (encore une fois) fait défaut. Pourtant, les intentions, bien que parfois brouillonnes, étaient là.
Rendez-vous vendredi face au Paris FC
Mais les coups de tête d’Ibrahima Niane (44e , 78e) ou d’Habib Diallo (46e , 49e), la frappe à l’entrée de la surface de réparation signée Marvin Gakpa (45e +1) ou ce coup franc de Renaud Cohade (57e) n’ont donc pas trouvé leur cible. Et même une fois à égalité numérique après l’exclusion de Savane, auteur d’une énorme faute sur Ivan Balliu (82e).
Qu’importe le scénario finalement. Metz a souffert mais a quitté Saint-Symphorien avec une victoire. Étriquée, pas très jolie mais ô combien importante. Pour le livre de compte tout autant que pour le moral des troupes. D’autant qu’un nouveau virage attend les Messins dès ce vendredi face au Paris FC. Sans doute leur faudra-t-il faire preuve d’un peu plus d’idées et d’application. Mais la possibilité d’enchaîner par une deuxième victoire de rang à Saint-Symphorien doit leur servir de moteur…
Jean-Sébastien GALLOIS/RL