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Le F91 en Europa League : des souvenirs éternels


Les Dudelangeois ne veulent pas partir sans avoir pris un petit point symbolique. (Photo Jeff Lahr/Editpress)

La phase de poules s’achève jeudi soir. Il restera aux Dudelangeois des souvenirs éternels. Clément Couturier nous a livré les siens.

Début juillet, le milieu de terrain français en provenance des Herbiers nous expliquait qu’il aurait sûrement du mal à «revivre quelque chose d’aussi fort qu’une finale de la Coupe de France contre le PSG». Cinq mois plus tard, il nous dit qu’il aura du mal à «revivre quelque chose d’aussi fort que cette phase de poules d’Europa League». Alors forcément, on avait hâte qu’il nous dise sur la base de quels souvenirs précis il est parvenu à faire mieux encore…

Le meilleur moment

«J’ai envie de dire que le meilleur moment, c’est la première heure de jeu à San Siro contre le Milan AC. On n’a peut-être pas fait directement attention, mais c’était le moment le plus jouissif. On s’est rendu compte qu’il se passait un truc incroyable après le but de Dave. Enfin, on s’en est rendu compte… sans s’en rendre compte parce qu’il a tout de suite fallu y retourner pour tenter de défendre ce but d’avance. Alors ce moment est passé tellement vite… Mais au moins, on a pu observer à quel point tout le monde comptait dans ce groupe quand Dave a tenu à aller voir les joueurs du banc. Il voulait aller voir Enzo (Esposito). Je ne sais même plus pourquoi tiens. Mais pourquoi est-il allé voir Enzo ?»

Le pire moment

«La première mi-temps à l’Olympiakos, qu’on perd 4-0, quand on sent qu’on est dépassés, pas à notre niveau et qu’on sort vraiment la tête basse. Le mal était fait. Aux vestiaires, le coach nous dit de vite oublier tout ça, de montrer de la fierté. Il le fait en allemand et en français, il essaye de concerner tout le monde.»

Le joueur adverse le plus sympa

«Personne ne nous a fait mauvaise impression, mais en même temps, ils nous ont tous battus, donc aucun n’avait de raison d’être de mauvaise humeur. Chacun de nous a pu discuter avec l’un ou l’autre joueur. Moi c’était avec Bakayoko (NDLR : le milieu de terrain du Milan AC). Il était prévu qu’il me donne son maillot parce qu’on a un ami commun, quelqu’un avec qui j’ai joué à Chambly et qui l’a connu au centre de formation de Rennes. Il est très sympa. Et à Séville, j’ai aussi pu échanger avec Lo Celso, que j’avais affronté en finale de la Coupe de France puisqu’il jouait avec le PSG. Il ne m’avait pas reconnu. Il m’a dit : mais qu’est-ce que tu fais là ?»

Le plus marquant des trois stades

«Je vais dire l’Olympiakos pour l’ambiance. C’était le plus petit des trois, mais aussi le plus chaud. En sortant pour l’échauffement, le kop était déjà en place et on avait rarement vu ça. Bon après, le San Siro, c’est mythique mais j’ai été un peu déçu par les vestiaires. Bon, on ne va pas faire les difficiles quand même, mais ça reste incomparable avec le Stade de France plein…»

Le plus beau but encaissé

«Le troisième de l’Olympiakos, à Athènes. Une reprise de volée acrobatique (NDLR : Ed Lazaros). Même s’il y a déjà 2-0 à ce moment-là, celui-là, il fait mal. Il est superbe. Bon moi, entre celui que je mets à Varsovie et aussi en championnat contre le RFCU, en termes de volées acrobatiques, je n’ai pas eu à me plaindre.»

Julien Mollereau

A 21h : F91-Betis Séville et Olympiakos-Milan AC

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