[BGL Ligue] Kevin Sommer et la Vieille Dame visitent le promu pour éviter que ce dernier ne leur passe devant en cas de succès.
À Hesperange, votre nouveau coach, Arnaud Bordi, a semblé pointer un problème physique du doigt. La nécessité de pouvoir remettre de l’intensité. Qu’avez-vous compris de ses déclarations d’après-match?
Kevin Sommer : Ce qu’il a voulu dire, c’est que ce qui n’allait pas, avant, c’était l’agressivité. Il n’y avait pas assez de rigueur aux entraînements et ce qu’il a fait depuis son arrivée, c’est l’accentuer. Physiquement, on est bien. On l’a vu contre le Swift.
Mais le rôle du coach, c’est un peu ça : tirer la sonnette d’alarme, ne pas rester sur ses acquis, nous secouer, nous rebooster. Quand ça va mal, tu te laisses facilement aller à pointer les autres du doigt. Il ne faut pas avoir cette attitude. Au contraire, on doit élever notre niveau de jeu. Tout le monde le sait.
C’est facile, à Mersch, un mercredi soir, par -2 °C, sur un terrain sans tribunes, avec le risque de se retrouver barragiste en cas de défaite?
Ça ne fait pas rêver sur le papier. J’ai déjà joué des matches plus engageants. Mais que ce soit sous le soleil à Differdange ou dans le froid à Mersch, il faut tout donner, défendre ses couleurs. Quand on était gosses, on a commencé par des matches comme ça. Ça fait partie de la vie d’un footballeur.
Mon truc : un K-way sous le maillot
Vous êtes leader du classement des meilleurs gardiens du pays. C’est bien individuellement, mais un révélateur négatif collectivement?
Oui. Je préférerais être dernier du classement des gardiens, mais dans le top 5, voire le top 3. Mais être premier prouve que défensivement, on est en difficulté. C’est toujours comme ça quand le gardien se met trop en valeur. Qu’on se serve de mes performances pour remonter.
Comment on survit au froid, en tant que gardien?
Mon truc à moi, et je ne sais pas si beaucoup d’autres gardiens le font, c’est de mettre un petit K-way léger sous le maillot. Ça coupe le vent. Après, ça ne protège pas les mains et les pieds, ce qui est le plus embêtant.