Le Quotidien Indépendant Luxembourgeois
17e Euro Meet à la Coque – D’aujourd’hui à dimanche, la piscine du Kirchberg va accueillir le gratin de la natation mondiale. Et, bien sûr, les meilleurs Luxembourgeois.
On suivra avec attention le retour de Jean-François Schneiders, qui entend bien préparer les JPEE en Islande. (Photos : Julien Garroy)
La compétition, appréciée pour son organisation ciselée, son environnement apaisé et des conditions d’entraînement idéales, est de retour pour un nouvel opus. Preuve que la manifestation gagne en ampleur, non seulement les stars reviennent (Cseh, Biedermann, Koch), mais d’autres vont également faire pour la première fois un détour par le Luxembourg (Mireia Belmonte, Stjepanovic, Munoz…).
On peut logiquement s’attendre à voir les records du meeting une nouvelle fois en danger. Et les Luxembourgeois, évidemment présents en nombre, vont devoir s’employer : « Je pense que plusieurs parviendront à se hisser en finale, que ce soit A ou B. En revanche, pour un podium, ce sera certainement très compliqué », prévient Ingolf Bender, l’entraîneur national.
> Stacchiotti vient travailler « sa caisse »
Le rendez-vous de l’Euro Meet est traditionnellement un point d’orgue de la saison pour les nageurs grand-ducaux. Mais cette année, la donne a quelque peu changé. Ainsi, Raphaël Stacchiotti ne s’alignera que sur trois épreuves : le 1 500 m (!!), le 400 m nage libre et, quand même, le 200 m 4 nages : « On est sur un cycle de trois ans et cette année, on doit travailler la caisse. Donc, il faut faire des kilomètres. L’année prochaine, on travaillera plus sur l’intensité et l’explosivité », explique le Marseillais, qui a reçu des consignes très claires de Mathieu Burban, son coach en France.
Autre ténor, Laurent Carnol, comme à son habitude, voit l’Euro Meet coïncider avec sa période d’examens. Le brasseur est de retour à Loughborough jusqu’à Pâques, moment où l’étudiant en deuxième année de master de chimie se lancera dans un projet avec un laboratoire de Dudelange pour travailler sur une méthode permettant de déterminer le nombre de phtalates dans la bière et le vin. Jusqu’à mercredi, il était en examens en Angleterre et ne sera donc pas à son top pour ce rendez-vous : « L’Euro Meet est toujours une compétition importante pour moi. Je veux bien m’y comporter, même si je sais que je ne serai pas proche de mes meilleurs temps. Mais j’espère bien aller en finale sur 200 m. Sinon, je serais extrêmement déçu. »
On reverra avec plaisir Jean-François Schneiders, qu’on n’a plus vu depuis des mois, tout comme Sarah Rolko, pour qui il s’agira d’un retour après être partie au début de l’année scolaire pour l’Autriche, où elle a choisi de prendre un nouveau départ. De son côté, Julien Henx espère claquer un bon chrono dès ce week-end : « Je suis un peu fatigué, mais je suis rapide à l’entraînement. L’objectif, c’est d’être le plus près de mes meilleurs chronos et de me hisser en finale. Cette année, je veux battre le record des 50 et 100 m nage libre. »
Quant à Pit Brandenburger, il veut surtout passer en finale sur 200 et 400 m nage libre. Même s’il sait que ce ne sera pas facile.
Du côté des filles, Julie Meynen semble être la seule capable de se hisser en finale. Monique Olivier, qui s’est accordée deux semaines de vacances en décembre, n’est pas au mieux et tentera de faire ce qu’elle peut. Alors que les minima pour Rio-2016 sont désormais connus, mais qu’ils ne pourront être pris en compte qu’à partir du 1er mars, certains peuvent en revanche valider leur billet pour les échéances plus proches. On pense notamment aux JPEE en Islande, aux Jeux européens de Bakou, aux EYOF de Tbilissi en Géorgie ou, pour Max Mannes notamment, aux championnats d’Europe juniors. En revanche, Antoine Biver, qui s’est cassé le bras, au ski, n’est pas apte pour ce week-end. Mais il va mieux. Pas plus que Bram Lamberts, qui est aux championnats des Pays-Bas.
De notre journaliste Romain Haas
Aujourd’hui à partir de 16h.
400 m 4 nages (Maiti Faber, Florian Waltzing), 200 m pap (Eline van den Bossche), 800 m nage libre (Monique Olivier), 1 500 m nage libre (Raphaël Stacchiotti).
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