17e Euro Meet à La Coque – La première journée de compétition a déjà donné lieu à quelques belles empoignades. Et à un duel de reines.
Dans le maillot de Julien Henx, Raphaël Stacchiotti est passé du record du 1 500m. (Photos : Julien Garroy)
Cette première journée a été placée sous le signe des reines. Avec d’un côté, l’Espagnole Mireia Belmonte, quintuple recordwoman de monde, qui a illuminé les derniers mondiaux en petit bassin de Doha.
Et de l’autre, la Hongroise Zsuzsanna Jakabos, au moins aussi connue pour sa plastique très avantageuse que pour ses performances dans le bassin. Opposées l’une à l’autre lors des deux premières épreuves, les deux jeunes femmes ne se sont pas fait de cadeaux.
Mais tant sur le 400 m 4 nages que sur les séries du 200 m pap, le dernier mot est à chaque fois revenu à Jakabos : « Je voulais nager plus vite que la semaine dernière à Anvers et j’y suis parvenue. Je suis particulièrement satisfaite de ma perf sur le 400 m », confesse la jeune femme, bien décidée à « aller plus vite » en finale, samedi.
Côté luxembourgeois, on n’avait pas grand-chose à se mettre sous la dent. Et avant l’entrée en lice de Monique Olivier sur le 800 m et de… Raphaël Stacchiotti sur le 1 500 m, les organisateurs avaient prévu les séries du relais mixte 4×100 m nage libre.
L’occasion de voir à l’œuvre Julien Henx, bien décidé à faire tomber le record national du 100 m crawl (50″76) détenu par un certain Raphaël Stacchiotti.
> Stacchiotti avec le maillot de Henx
Le Dudelangeois devra se contenter d’un très bon 51″06. Qui le laisse un peu amer : « je voulais nager 50″50. Mais bon, cela fait cinq heures que je suis ici, j’ai mis deux heures à venir à cause de la neige, ce ne sont pas des conditions idéales pour battre un record », explique-t-il.
Il a toutefois parfaitement lancé le relais grand-ducal, qui, sans le retour canon de la nouvelle petite merveille magyar Fanni Gyurinovics, aurait pu remporter sa série.
Si Julien Henx en avant terminé de sa course, il lui restait encore une tâche à accomplir : équiper Raphaël Stacchiotti, qui, coincé par la neige, n’a pas pu aller chercher ses affaires…
Cela n’a pas trop perturbé Raphaël Stacchiotti, qui échoue pour quelques secondes à battre le vieux record national de Tom Stoltz (16’11″67) sur le 1 500 m : « Mathieu (NDLR : Burban, son entraîneur à Marseille) m’avait dit la semaine dernière qu’il me voyait en 16’15. On ne peut pas lui donner tort, explique l’Ettelbruckois, qui a bouclé sa course en 16’15″78. J’ai pris trop vite un peu trop cher, j’ai trop chargé les bras et j’ai perdu quelques dixièmes par-ci, par-là », conclut le nageur qui avait hâte de se retrouver samedi pour le 200 m 4 nages, sa vraie spécialité.
On n’oubliera pas la belle perf de Monique Olivier sur le 800 m, sa distance de prédilection, qu’elle termine en 8’53″62 : « je suis très contente. Je suis plus rapide que l’année dernière à la même époque, c’est une bonne indication pour la saison », a-t-elle confié.
Ce week-end, on attend les entrées en lice de Laurent Carnol, notamment sur le 200 m brasse, qui promet d’être passionnant avec Marco Koch, le champion d’Europe ou Michael Jamieson, médaillé d’argent aux JO de Londres.
Le 200 m 4 nages promet avec Raphaël Stacchiotti, qui espère retrouver Laszlo Cseh face à lui. Julie Meynen, Julien Henx ou encore Jean-François Schneiders ou Sarah Rolko, tous seront sur le pont.
Et bien sûr, on attend avec impatience le remake du duel des championnats d’Europe sur 200 m nage libre entre le Serbe Velimir Stjepanovic et son grand rival allemand Paul Biedermann. Vivement la suite!
De notre journaliste Romain Haas