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L2 : le FC Metz entre en piste ce lundi


Frédéric Antonetti assume le challenge de la remontée en L1, mais sait qu'il faudra se battre car d'autres équipes de L2 ont faim (Photo : Pascal Brocard / Republicain Lorrain).

Serait-ce l’arrivée d’un entraîneur médiatique et chevronné? Ce budget considérable de 30 millions d’euros, que la relégation a à peine raboté? Ou les efforts déployés pour révolutionner un effectif en fin de cycle? Un peu de tout cela, sans doute.

Metz veut remonter et il s’est bel et bien donné les moyens de cette ambition. Et si certains renforts sont méconnus du grand public, l’enthousiasme interne autour de ces joueurs prête à penser que Saint-Symphorien sera agréablement surpris. Le président Serin, à cet égard, mise énormément sur Victorien Angban et Jamiro Monteiro, les deux recrues les plus récentes. Deux absents de cette première escale en Bretagne, au passage. Le défenseur international luxembourgeois Laurent Jans sera en revanche bien du voyage, aligné sur son couloir droit.
Ils ne sont pas les seuls dispensés du voyage. Candidats au départ, Ivan Balliu et Emmanuel Rivière n’apparaissent pas dans le groupe retenu par Frédéric Antonetti, contrairement à Matthieu Dossevi qui fait contre mauvaise fortune bon cœur. Le leader technique du FC Metz aspire à un challenge plus ronflant que la L2 et sa titularisation plus que probable ressemble à un échange de bons procédés : les Grenats vont profiter de ses services en ce début de championnat et lui aura l’occasion de s’exposer. Jusqu’à quand? La question pourrait se poser jusqu’au 31 août, date de clôture du marché…
Comme beaucoup de ses confrères, Frédéric Antonetti déplore l’étirement de ce mercato qui brouille encore les pistes. Le FC Metz lui-même ne présentera pas son visage définitif, ce soir à Brest. Son milieu de terrain devrait encore subir quelques remaniements et l’intégration des derniers renforts doit s’opérer cette semaine. Pour quelle vue d’ensemble? «Je pense que l’on sera l’une des équipes les plus jeunes du championnat et la chose la plus importante pour moi, c’est notre capacité à développer les joueurs. C’est la clef», estime le Corse.

«Dix équipes ont les mêmes ambitions»
Antonetti le sait par expérience et le FC Metz pour l’avoir vécu la saison dernière : le début d’exercice est fondamental. Il ne conditionne pas tout, mais il trace une voie, installe une dynamique, valide une préparation et dégage de premiers enseignements. «Je suis curieux de voir en compétition ce que l’on a mis en place», glisse le technicien, avant ce rappel utile : «Au moins dix équipes ont les mêmes ambitions que nous.»
Maison référencée de ce championnat, dirigée par un entraîneur resté très joueur, Brest fait effectivement partie de ces favoris et «va poser des problèmes à beaucoup de monde», prophétise encore Antonetti. Si les Grenats surmontent ce premier obstacle, ils enverront un message, à leurs suiveurs comme à la concurrence. «Mais, rappelle leur entraîneur, on ne peut pas programmer la réussite.» La provoquer, en revanche, serait une belle idée pour commencer.

Christian Jougleux (Le Républicain Lorrain)

Brest-Metz, 20h45