L’équipe Groupama-FDJ effectuait ce mardi 11 janvier à Paris sa présentation officielle. L’occasion pour Kevin Geniets, actuellement en stage à Nice, de délivrer son programme.
C’est depuis le sud de la France, à Nice, où Kevin Geniets se trouve actuellement pour un stage personnel qu’il partage avec Arthur Kluckers, son jeune compatriote de Leopard, que le champion national a divulgué ce mardi son programme de course pour la saison à venir.
Ce programme, sans surprise, fait la part belle aux classiques de printemps. Mais pas seulement, car si l’équipe Groupama-FDJ a dévoilé cinq noms déjà assurés d’être présents sur le Tour de France, le champion national fait partie des coureurs qui seront en concurrence pour tenter de décrocher les trois derniers tickets.
Comment sera articulé votre programme ?
Kevin Geniets : Je vais débuter avec le Tour du Haut-Var (18-20 février). Ensuite ce week-end d’ouverture belge avec le Het Nieuwsblad (26 février) puis Kuurne-Bruxelles-Kuurne (27 février) le lendemain. J’enchainerai avec Paris-Nice (6 au 13 mars), et ensuite toutes les grandes classiques flandriennes, Brugge-De Panne (23 mars), le Grand Prix E3 (25 mars), À Travers La Flandre (30 mars), le Tour des Flandres (3 avril), puis l’Amstel Gold Race (10 avril).
Comme cette année, c’est décalé avec Paris-Roubaix (NDLR : qui, pour raison d’élection présidentielle en France, sera exceptionnellement organisé le 17 avril), c’est possible pourquoi pas d’enchaîner avec l’Amstel. On verra mon état de fatigue. Ce sera plus ou moins comme l’an passé. Je vais sauter l’une ou l’autre comme Gand-Wevelgem sans doute.
C’est donc un programme qui est axé comme prévu sur les classiques de printemps…
Oui, on forme une équipe qui est constituée autour de Stefan Kung.
Vous endosserez des responsabilités personnelles ?
Le cas échéant en fonction des courses, c’est quelquefois possible de jouer sa carte. Mais c’est clairement Stefan (Kung) notre leader. Cela sera ouvert.
Vous allez repartir en stage d’altitude ?
Oui, je vais partir avec Stefan sur le volcan Teide à compter du 24 février (soit juste après le Tour du Haut-Var). On va rester une grosse quinzaine de jours là-bas. On rejoindra les grimpeurs avec un peu de staff.
Jempy Drucker est un coureur que j’ai beaucoup apprécié, c’était quelqu’un d’important à mes yeux. Il n’avait pas hésité à me donner plein de conseils pour les classiques
Comment vous sentez-vous en ce début du mois de janvier ?
Parfaitement bien, on a eu en décembre notre premier stage en Espagne et tout s’est bien déroulé. J’en suis donc à mon deuxième stage et je m’entraîne bien, tout se passe bien pour le moment. Les sensations ne sont pas mauvaises. Il faut que je veille à ne pas trop en faire, à faire du bon travail sans exagérer.
L’an passé, j’avais repris ma saison directement sur le Het Nieuwsblad (il avait terminé neuvième), en course de reprise. Le jour d’après à Kuurne, j’avais peiné. Stefan comme moi. Alors on met une course de préparation avant ce week-end. Stefan ferait le tour d’Algarve et moi le Het Nieuwsblad.
Pour votre équipe, le grand rendez-vous sera le Tour de France avec les grimpeurs alignés et déjà cinq noms désignés. Vous espérez faire partie des trois autres noms ?
Je suis dans la présélection. Du coup, j’aurai le Dauphiné (5-12 juin) en course de préparation pour une éventuelle sélection. J’aurai donc fait Paris-Nice en mars. C’est sur le Dauphiné que la sélection va se jouer. Mais je ne cache pas que c’est un but personnel de découvrir le Tour. Tout dépend de ma forme. Si je suis en forme, j’irai. Si je ne suis pas en forme, je n’irai pas.
C’est aussi simple que ça. Je travaille bien tous les ans. L’an passé j’ai fait du bon travail, même en montagne. La Vuelta, l’an dernier, m’avait bien plu. L’équipe compte sur moi. À moi d’être en bonne forme. Participer au Tour, c’est une grande motivation pour moi. Les classiques et la participation au Tour seront mes deux grands objectifs pour 2022.
Depuis que vous avez rejoint Groupama-FDJ, vous avez progressé constamment. Sentez-vous cette dynamique se poursuivre ?
Je l’espère en effet. L’an passé, ma participation à la Vuelta, mon premier grand tour, m’a fait passer un cap. Je sens que je continue dans cette voie.
Pour finir, votre compatriote Jempy Drucker, de dix ans votre aîné, vient d’annoncer sa retraite…
Oui, c’est dommage. C’est un coureur que j’ai beaucoup apprécié et c’était quelqu’un d’important à mes yeux. Il n’avait pas hésité à me donner plein de conseils pour les classiques. Il connaissait tout par cœur. J’aurais bien aimé faire l’une ou l’autre année avec lui…
Suivez-nous sur Facebook, Twitter et abonnez-vous à notre newsletter quotidienne.