Le Quotidien Indépendant Luxembourgeois
La combattante grand-ducale participe au K1 de Tolède. Une compétition avec énormément de participants.
Pour les karatékas, Tokyo-2020, c’est déjà demain. Et pas question pour eux de rater le premier rendez-vous olympique de l’art de la main vide. Même si la phase de qualification ne débutera que l’an prochain, avec notamment les résultats aux K1 qui seront pris en compte, de très nombreux athlètes ont décidé de prendre leurs marques bien avant.
C’est ce qui explique que Jenny Warling et Philippe Biberich, les deux Luxembourgeois engagés sur le K1 de Tolède, en Espagne, vont devoir composer avec une très forte et très large concurrence. C’est notamment le cas pour Jenny Warling : «Nous sommes 54 dans ma catégorie. Seules Thouy et Cardin manquent à l’appel, sinon, tout le monde est là», confie la chef de file du karaté au Luxembourg.
Histoire de ne pas être trop débordé et d’avoir des repères, Michael Lecaplain et ses troupes sont arrivés sur place plusieurs jours avant le début de la compétition : «On est partis deux jours plus tôt afin de s’entraîner avec les Espagnols et d’autres nations. Ça s’est vraiment très bien passé», confie encore Warling. Pour elle, il s’agira de la dernière compétition de la saison : «J’ai fait une pause après les championnats d’Europe pour rattraper mes cours et me reposer. Donc, même si je veux gagner, je sais que ce sera très compliqué.»
Un bon résultat serait un excellent moyen d’emmagasiner de la confiance avant d’aborder, dès la saison prochaine, les rendez-vous les plus importants de sa carrière avec, en point de mire, un certain rendez-vous olympique au Japon.
R. H.
