Les sportives grand-ducales se sont mises en évidence à l’occasion de la traditionnelle Coupe internationale de Kayl.
Les amateurs de karaté avaient un rendez-vous à ne pas manquer ce week-end, du côté de Kayl. En effet, c’est là qu’ils allaient pouvoir voir de près toutes les meilleures combattantes de l’art de la main vide. Si, côté masculin, il manquait quelques noms, en revanche chez les filles, elles étaient toutes là.
Et toutes se sont montrées à la hauteur. À commencer, on commence à en prendre l’habitude, par Jenny Warling. L’ancienne championne d’Europe, qui n’a que des K1 Premier League à se mettre sous la dent, s’aligne sur toutes les compétitions possibles. Et si c’est à la maison, c’est encore mieux. Victorieuse à la Lion Cup il y a trois semaines, l’ancienne championne d’Europe -55 kg a justifié son statut de leader de la discipline au Grand-Duché. En effet, elle remporte à la fois la catégorie -50/-55 kg et également l’open. Le tout, en seulement cinq combats. En effet, on ne peut pas dire que le plateau était pléthorique… Maintenant, il fallait quand même gagner ces matches et Jenny Warling l’a fait avec la manière, ne cédant en tout et pour tout qu’une seule touche, face à Laura Hoffmann, qu’elle domine 6-1 en finale de la catégorie : «Je n’avais que deux combats dans ma catégorie. Le premier, face à une Belge pas trop forte, que je bats 8-0. Ensuite, en finale, je tire contre Laura, que je connais très bien puisqu’on s’entraîne tous les jours ensemble.» En open, ce n’est pas la même musique : «Je me retrouve généralement face à des adversaires beaucoup plus grandes et plus lourdes que moi. Donc, je dois bouger. Et je l’ai bien fait. Ça a bien marché avec un premier combat remporté 8-0 contre une Belge beaucoup plus lourde que moi. Ensuite, je bats Allison (Berna), que je connais aussi très bien. Et en finale, j’ai dominé une Polonaise beaucoup plus grande que moi et qui avait battu Pola (Giorgetti). Mais j’étais beaucoup plus rapide qu’elle et j’ai pu m’imposer. Même si je n’avais pas spécialement préparé cette compétition, je suis satisfaite de la manière dont ça s’est passé», sourit-elle.
Des podiums à la pelle
Jenny Warling n’est pas la seule Luxembourgeoise à s’être montrée à son avantage à Kayl. Parmi les têtes d’affiche, on peut noter les victoires de Pola Giorgetti (+68 kg) et Allison Berna (-61 kg). Parmi les vainqueurs, les deux spécialistes du kata ont brillé puisque Mia Reding remporte la catégorie U18 et se classe troisième en open et qu’Anne Steinmetz s’impose en U21. Ce sera également de l’or pour Zineb Belabass (U12/-40 kg), Louise Couturier (U14/+47 kg), Lana Jadin (U18/-53/-59 kg), Colin Schneider (U12/+45 kg), Pol Coimbra (U16/-52 kg), Mahmoud Almalh (U18/-76 kg), Gianmarco Pacino (U21/-60/-67 kg), David Marques (-84 kg), Tamarah Schuh (kata/+35 ans) et Eric Durrer (kata/+35 ans).
L’argent est au rendez-vous pour Patrick Marques (kata), Aleonor Plingers (U12/+40 kg), Olha Bezruk (U18/-53/-59 kg), Laura Hoffmann (-50/-55 kg), Ambroise Knarov (U12/+45 kg), Filip Todorovic (U14/-50 kg), Matteo Fecchi (U14/-55 kg), Réia Stagni (U16/-57 kg), Erik Olafsson (U18/-55/-61 kg), Gianmarco Pacino (-67 kg) et Adnan Skrijelj (-75 kg).
Enfin, repartent avec une médaille de bronze autour du cou : Maya Durrer (kata U9), Nahma Durrer (kata U12), Zineb Belabass (kata U12), Sarah Rodrigo (kata U16), Matea del Guzzo (kata U18), Mia Reding (kata), Ismael Belabass (kata U9), Logen da Silva Martins (kata U10), Jérôme Wilm (kata +35 ans), Ines Serra Rodrigues (U10/-35 kg), Elise Coquillard (U14/-42 kg), Lynn Kieffer (U14/-47 kg), Océane Terlica Gomes (U14/-47 kg), Giulia de Rubeis (U14/+47 kg), Sarah Gawallek (U16/-47/-54 kg), Gabriela Dias Martins (U16/-47/-54 kg), Allison Berna (open), Pola Giorgetti (open), Edward de Melo Tinel (U10/-27 kg), Maxence Knarov (U16/-63 kg), Tiago Serra (U16/-70 kg), Serafim Beul Nunes (U16/+70 kg), Alec Blumenauer (U18/-68 kg), Adnan Skrijelj (U21/-75/-84 kg), Adil Khaidar (-75 kg), Jetnor Bala (+84 kg), Wilson dos Santos (+84 kg) et David Marques (open).