TOUR DE COLOMBIE Le champion national a travaillé d’arrache-pied sur le final de la deuxième étape pour mettre sur orbite le sprinteur colombien Alvaro Hodeg. Mission réussie!
Alvaro Hodeg, le sprinteur colombien de l’équipe Deceuninck-Quick Step, rayonnait mercredi à l’arrivée de la deuxième étape du Tour de Colombie. Dans un message dont il est familier sur le réseau social Twitter, Patrick Lefevere, le manager de l’équipe belge Deceuninck-Quick Step, a exprimé ses sentiments en peu de mots : «Bam n° 5»…
Bon, la saison est encore longue et de là à égaler le chiffre ahurissant de 73 succès acquis l’an passé, il y a de la marge. Mais c’est une certitude, l’équipe de Bob Jungels va bien. D’ailleurs, le champion national, tout de rose vêtu mercredi puisqu’il portait le maillot de meilleur grimpeur après la première étape de la veille, le chrono par équipes, n’a pas fait semblant lorsqu’il fut question d’emmener le peloton, plutôt de l’étirer.
Cela allait vite et on a eu l’occasion de constater que son coup de pédale était rond, puissant. Bref, si Alavaro Hodeg a confirmé qu’il faisait bien partie des sprinteurs d’avenir, Bob Jungels va bien lui aussi. Il peaufine sa préparation en joignant l’utile et l’agréable. Dans tous les cas, c’est avec le poing levé qu’il a franchi la ligne d’arrivée.
«Cette victoire est surtout celle de mes coéquipiers»
Il n’avait pas tort. «Cette victoire est surtout celle de mes coéquipiers», s’est fendu Alvaro Hodeg à l’arrivée. Le jeune Colombien de 22 ans décroche la sixième victoire de sa carrière, la première de cette saison et à la faveur des dix secondes de bonifications à l’arrivée, il a endossé le maillot de leader.
«C’est le travail de mes coéquipiers qui a été la clé de mon succès. Il fallait revenir sur l’échappée. Au cours des vingt derniers kilomètres, Bob Jungels a fait un excellent travail et à la fin, Maximiliano Richeze a tout fait pour que je puisse réaliser mon meilleur sprint possible», a glissé un Alvaro Hodeg radieux.
Denis Bastien