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JO de Tokyo : Ries et Geniets ont honoré le rendez-vous !


Après Tokyo, Michel Ries et Kevin Geniets seront à nouveau ensemble au départ d'une même course. (Photo : atp)

Si Michel Ries a souffert de problèmes d’estomac, Kevin Geniets a pu se battre jusqu’au bout.

On aurait d’abord pu penser, à la simple vue du parcours, que Michel Ries serait celui qui résisterait le plus longtemps. Mais très vite on a compris que quelque chose ne tournait pas rond pour le jeune grimpeur luxembourgeois, qui certes tenait sa place dans le peloton, mais restait figé dans les dernières positions. Comme s’il filtrait ceux qui se faisaient éjecter à mesure que les difficultés arrivaient. Puis ce fut à son tour de disparaître. Il restait environ 60 kilomètres de course.

Michel Ries avait bien sûr une explication. «C’était une course très longue, très dure, compliquée avec la chaleur, confessait-il après coup. J’ai eu des problèmes d’estomac dans la dernière partie de la course, donc ce n’était plus possible pour moi de vraiment performer. Je suis un peu déçu, j’étais bien préparé, mais avec ce problème, ce n’était pas possible de faire mieux. Il faut que je voie ce qui a pu poser problème. Sinon, j’ai quand même pu profiter de la course avec le nombreux public massé sur le parcours, surtout dans la première partie. J’ai pu profiter de cette atmosphère. Puis j’ai tenu à finir, car c’est une opportunité de participer aux JO. C’était compliqué, mais ça fait partie du sport et il faut l’accepter. Cela restera une belle expérience.»

De son côté, Kevin Geniets s’est accroché le plus longtemps possible et lorsque le fil a cédé sur le final, c’est que le Luxembourgeois n’avait plus une goutte d’essence. Il restait à peine une quarantaine de kilomètres de course. «Pour moi, expliquait-il à son tour, la course s’est bien déroulée. J’avais de bonnes jambes et je suis parvenu à gérer les effets de la chaleur. J’ai souffert sur le final, mais tout le monde a souffert. On savait avant le départ que le parcours serait trop dur pour moi, surtout l’arrivée et le dernier col. J’ai essayé de faire de mon mieux et, dans ce contexte, je suis satisfait de ma 37e place. Je me suis battu avec tout ce que j’avais. Je suis assez fier de ça.»

Ces deux jeunes coureurs qu’on retrouvera prochainement sur la Vuelta ont fait honneur à leurs couleurs.

D. B.

 

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