JIU-JITSU BRÉSILIEN Le Luxembourg repart des championnats du monde de Las Vegas avec trois médailles.
Ce n’est pas l’art martial le plus connu, mais le jiu-jitsu brésilien (JJB) est en plein développement. Et le Luxembourg peut s’enorgueillir de compter dans ses rangs des combattants de grande valeur. Comme l’ont prouvé les championnats du monde IBJJF qui viennent de se tenir à Las Vegas.
Le Grand-Duché était représenté par deux combattants, Luan Veras et Vertii Purtinnen, tous deux membres de la Veras Academy dirigée par le désormais ex-entraîneur national de karaté Raphael Veras. Et les deux se sont distingués de très belle manière.
Honneur au plus jeune, Purtinnen. Déjà double médaillé d’or aux championnats d’Europe un mois plus tôt, le jeune homme de 16 ans a réalisé la même performance à l’échelon mondial, s’imposant à la fois en Open et dans sa catégorie de poids (super lourd, 180 livres) dans sa catégorie d’âge juvénile : «Il a démontré un niveau technique bien supérieur à la moyenne, prouvant qu’il était l’athlète le plus doué techniquement de sa division. Par ses performances, il a mis en avant un contrôle exceptionnel, une intelligence et de la précision qui l’ont placé bien au-dessus de la mêlée», commente Raphael Veras, qui a la double casquette d’entraîneur national de karaté avec Jenny Warling qu’il suit depuis plusieurs années et de JJB, une discipline qui lui tient particulièrement à cœur.
Du bronze pour Veras

Luan Veras repart avec une imposante médaille de bronze. (Photo : dr)
Et Luan Veras, l’un de ses fils, repart également avec quelque chose autour du cou. En effet, le combattant âgé quant à lui de 21 ans termine sur la troisième marche du podium dans la catégorie moyen (175,60 livres), grâce à quatre matches remportés face à des adversaires plus expérimentés. Avant d’être stoppé en demi-finale à l’issue d’un combat qui s’est achevé sur un score nul et vierge, avec une décision des arbitres en faveur de son adversaire : «Luan a très bien combattu. Il s’est admirablement battu. Malheureusement, en raison d’une faute stratégique, il n’a pas pu atteindre la finale. Malgré tout, il a démontré qu’il était sur le bon chemin.»
Le jeune homme qui s’est installé depuis huit semaines aux États-Unis, afin de se développer en tant que combattant mais également en tant que personne : «C’est important qu’il ne reste pas dans sa zone de confort. Il doit rechercher l’apprentissage. Ça lui permettra de revenir dans notre académie au Luxembourg avec de nouvelles méthodes d’entraînement et de belles perspectives», conclut son entraîneur de père.