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[ING Night Marathon] Un nouveau doublé kényan


Ils étaient 16 100 à prendre le départ de cette édition 2024, le total le plus élevé jamais enregistré.

Les Kényans n’ont une nouvelle fois rien laissé à la concurrence avec les victoires de Richard Ruto Marakwen et d’Irine Jeruto, samedi, lors de la 17e édition de l’épreuve. Mais les Luxembourgeois ont également brillé.

Pour sa 17e édition, l’ING Night Marathon a fait le plein. Que ce soit sur le parcours ou au niveau des inscriptions, la foule a répondu présente : 16 100 participants et plus de 100 000 spectateurs. Alors forcément, la fête ne pouvait qu’être belle sur un parcours vallonné et surtout atypique pour un marathon que sont les ruelles de la capitale luxembourgeoise. Et quand en plus de tout cela les résultats des athlètes grand-ducaux sont au rendez-vous, la fête est encore plus belle. La soirée de samedi a commencé avec une très belle 5e place d’Eric Gonderinger sur le semi-marathon. Le coureur luxembourgeois a avalé les 21,0975 km en 1 h 16’35«  d’une épreuve remportée par le Belge Michiel Van Der Bauwhede.

Richard Ruto Marakwen. Photo : jean-jacques patricola

7’01«  après l’arrivée de Gonderinger, la première dame faisait son entrée dans le hall 42 de Luxexpo et pour la plus grande joie de la foule amassée sur la ligne d’arrivée, c’est la locale Jenny Gloden qui s’impose devant sa compatriote Anne Reiser. Un doublé luxembourgeois sur le semi-marathon féminin, cela est de bon augure pour la suite des évènements. Pendant que l’ambiance continuait de monter au fur et à mesure des arrivées du semi-marathon, où on pouvait y retrouver des sportifs de différents horizons, tels que Joé Biever, l’emblématique capitaine du Basket Esch, qui a récemment raccroché ses sneakers, ou encore l’ancien champion national de cyclocross Lex Reichling, accompagné de son jumeau, que l’on retrouve régulièrement sur les courses à pied sur le sol national.

Irine Jeruto

Certaines écoles avaient également organisé au préalable des groupes de coureurs pour participer à cet évènement tant attendu. L’International School of Luxembourg ou encore l’école internationale Gaston-Thorn avait recruté des membres pour porter les couleurs de leur entité, avec souvent derrière cet investissement d’énergie, des dons pour des œuvres caritatives. En plus d’être une énorme fête, l’ING Night Marathon est aussi une possibilité de se montrer, de récolter de l’argent pour les plus démunis ou tout simplement de se dépasser à titre personnel. D’ailleurs, chaque participant reçoit une médaille, redessinée pour cette 17e édition.

Scheller et Schank sortent le grand jeu

Il aura fallu attendre 21 h 23 avant que la fête ne batte son plein, avec l’arrivée du Kényan Richard Ruto Marakwen, grand vainqueur de la distance reine. Il franchit la ligne après un peu plus de 2 h 23’ d’effort devant le Néerlandais Leendert van der Lugt. À la 3e place, on retrouve le Luxembourgeois Luc Scheller qui échoue d’un rien à battre la meilleure performance grand-ducale de l’histoire. «C’est un super résultat pour moi! J’avais en tête de battre le record vieux de 19 ans de José Azevedo, mais monter sur le podium est un sentiment magnifique pour moi aussi vu les dernières semaines. Ma préparation n’a pas été parfaite, étant donné que d’autres échéances importantes arrivent rapidement et que je me suis entraîné pour le 10 000 et le 5 000 m en même temps», explique-t-il.

Luc Scheller était tout proche de battre le vieux record de José Azevedo.

On attendait après l’arrivée des hommes, la première dame et là pas de surprise, avec la victoire de la Kényane Irine Jeruto. Moins de quatorze minutes après que l’Allemande Pia Van Keutz a bouclé sa course, c’était au tour de Karin Schank de faire son entrée dans la salle. Après 42,195 km d’effort, la Luxembourgeoise monte sur la troisième marche du podium et résume à elle seule cette grande fête. «Chaque année, de plus en plus de monde vient s’amasser le long du parcours. Certains endroits qui étaient plus vides ces dernières années se remplissent au fur et à mesure des éditions. C’est tellement beau, cette fête! Ça nous permet de nous dépasser et finir cette édition sur le podium est une énorme satisfaction pour moi, après des mois de préparation et d’efforts.» On a déjà hâte de pouvoir vivre la 18e édition! 

De notre correspondant Alexandre Adam