Luc Scheller, qui participe à l’épreuve pour la deuxième fois samedi, a pour objectif de s’emparer du vieux record de José Azevedo.
Un an après avoir pulvérisé votre record personnel de plus d’un quart d’heure (2 h 37’12 »), vous êtes au départ pour la deuxième fois à domicile. Quel est votre état d’esprit ?
Luc Scheller : Je suis heureux de pouvoir courir à la maison, c’est toujours une petite fête parce qu’on connaît beaucoup de gens. Il y a beaucoup de spectateurs et beaucoup d’amis viennent nous encourager. C’est le plus grand évènement sportif du Luxembourg et il y a une bonne ambiance. Je suis très heureux et content de pouvoir courir !
Comment jugez-vous votre état de forme ?
Je suis en bonne forme ! Cette forme est basée sur d’autres courses auxquelles j’ai pu participer cette saison. En hiver, j’ai fait les championnats nationaux de cross et je suis très heureux d’avoir pris la 3e place sur une distance plus courte que le marathon. Je me suis aussi un peu spécialisé sur 10 km. J’ai eu la chance de terminer 2e sur le 10 000 m piste. Ma forme est bonne même si je ne me considère pas comme un spécialiste du marathon. Mais je me sens très à l’aise pour courir sur de longues distances.
Quel est votre objectif ?
Pour la petite histoire, l’an dernier à l’arrivée j’ai parlé avec José Azevedo, c’est le Luxembourgeois qui a le meilleur temps. Il a couru le premier marathon du Luxembourg, il y a une quinzaine d’années (NDLR : en 2006), en 2 h 36’16« . Je lui ai dit : « O. K. José, la prochaine fois je vais essayer de courir plus vite que ton meilleur temps« . Mon objectif, c’est de courir en dessous de son meilleur temps, de le battre. J’ai déjà réussi à faire moins, c’était à Francfort l’année passée, j’avais réalisé mon record en le courant en 2 h 28. Mais il faut dire que le marathon du Luxembourg est difficile. On ne peut pas faire les mêmes performances que sur des marathons très plats.
Je veux commencer plus vite que l’année dernière
Êtes-vous satisfait de votre préparation ?
Je suis très satisfait de ma préparation ! J’ai bien travaillé sur mon endurance : je n’ai pas seulement fait de la course parce que c’est difficile de s’entraîner pour une si longue distance sans se blesser. Depuis l’année passée, j’ai commencé à travailler l’endurance sur le vélo parce que je l’ai utilisé quand j’étais blessé. Je m’étais cassé la clavicule avant le marathon alors j’avais fait beaucoup de préparation sur le vélo. J’ai aussi fait de la natation et du gainage. Je suis très content de pouvoir combiner tout ça afin d’avoir la meilleure préparation possible pour un athlète non professionnel (il rit). Je suis aussi très content du groupe, le SauerBeen, dont le fondateur est Bob Bertemes, avec lequel je m’entraîne à Diekirch. C’est une sacrée motivation pour faire tous ces kilomètres ! Le groupe m’a beaucoup aidé, c’est bien d’avoir des copains d’entraînement pour le soutien, la motivation et la concentration.
18 h : roll & run (départ Glacis)
19 h : marathon, semi-marathon et team run (départ Luxexpo)
19 h 30 : minimarathon (départ Luxexpo, hall 7)
19 h 40 : mini minimarathon (départ Luxexpo, hall 7)
20 h 10 : 5k run for success (départ Mudam)
Vous vous voyez réaliser quelle type de course ?
Il y a un an, j’avais fait un negative split. C’est-à-dire que j’avais été plus rapide de trois minutes sur la deuxième partie de la course. C’est un peu « extraordinaire« au Luxembourg puisque la deuxième partie du parcours est plus difficile. J’aimerais me situer aux alentours des 1 h 16 à la mi-course pour avoir un peu de marge pour la fin. Mais c’est difficile d’évaluer son temps. Il y a toujours une petite inconnue le jour de l’évènement, on ne maîtrise pas tout donc il faut être prudent. Ce qui est sûr, c’est que je veux commencer plus vite que l’année passée. Aussi, il faudra voir les conditions météorologiques, mais normalement ça devrait être gérable car il n’y a pas de grosses chaleurs de prévues.
L’année dernière vous aviez dit que vous n’étiez pas un pur marathonien, mais que si ça se passait bien, vous aviez de fortes chances de rester sur le marathon. Qu’en est-il aujourd’hui ?
C’est la même chose ! Je ne suis pas un spécialiste, je veux aussi garder mes compétences sur des distances un peu plus courtes. Cette année, il y a les championnats du monde masters à Göteborg, en Suède (du 13 au 25 août). Je suis dans la première catégorie d’âge. Pour ces championnats du monde, il y a différentes disciplines possibles : le 5 000 m, 10 000 m et 3 000 m steeple que je faisais dans le temps. Je suis en train d’évaluer mes meilleures chances pour faire un bon classement et c’est pour ça aussi que je ne me suis pas seulement basé sur les longues distances. Je voulais être flexible et pouvoir faire une bonne performance. Alors après le marathon, je vais me pencher sur la ou les distances que je vais courir à Göteborg.
Un record! Il s’agit du nombre de participants venus des quatre coins du monde et représentant 124 nationalités attendus au départ de cette 17e édition, soit une augmentation d’environ 26 % par rapport à l’année dernière (13 000).
100 000 : le nombre de spectateurs
1 300 : le nombre de bénévoles engagés sur l’évènement
480 : le nombre de musiciens qui assurent l’ambiance tout au long des 42,195 km