Le F91 a beau dire que sa défaite à Dublin (0-1) ne relève pas encore de l’accident industriel, ne pas se qualifier ferait mal à son orgueil en pleine reconquête. Le match retour a lieu ce jeudi à 18h au stade Jos-Nosbaum. Sanel Ibrahimovic a gâché quelques occasions à l’aller. Mais plaide la nouveauté.
Le Quotidien : Il vous a manqué quoi, à Dublin, pour avoir la même efficacité diabolique de d’habitude?
Sanel Ibrahimovic : À mon avis, la dernière passe. On a eu quelques belles actions sur lesquelles j’aurais pu marquer, mais il y avait toujours quelque chose. Une passe trop forte, ou trop tardive…
Bref, vous avez une revanche à prendre?
J’espère surtout que le gardien ne refera pas le même match. Il a tout arrêté. Il a même touché le tir que je mets sur le poteau.
Est-ce si difficile d’être immédiatement performant sur des matches aussi cruciaux quand on vient d’arriver?
Oui. Mais pas que pour moi. C’est pour toute l’équipe la même chose. On est à la recherche de rythme, d’automatismes. C’est crucial pour un buteur de savoir comment réfléchit le gars à côté de soi sur le terrain. Même si ici, ce n’est pas trop dur : c’est pro. Tout le monde sait jouer au foot et comprend le jeu. Je me sens vraiment bien. Mais on a besoin de temps.
Et de travailler devant le but?
On l’a fait cette semaine. Y compris sur phases arrêtées, parce que quand on n’a pas beaucoup de matches ensemble, c’est très important.
Recueilli par J. M.