Le club enchaîne quarts de finale aller en D3 française demain et finale de la LHL, dimanche.
Le Tornado vit certainement l’une des plus belles saisons de son histoire. Les coéquipiers de Colm Cannon sont sur une série impressionnante de matches sans défaite, la dernière remontant à fin octobre. Depuis, ils ont aligné 13 matches sans défaite dont 12 succès en championnat de France. La semaine dernière, ils ont confirmé leur victoire du match aller à Mulhouse (2-4) en écrasant les Alsaciens au retour (7-2), leur ouvrant les portes des quarts de finale de la compétition.
Et l’adversité promet d’être d’un tout autre calibre puisque c’est Anglet qui débarque, demain soir sur la glace de Kockelscheuer (19 h). Un adversaire que l’entraîneur Christer Eriksson connaît – il faut le dire comme la plupart de tous les adversaires – très bien : «Pour moi, c’est beaucoup plus fort que Mulhouse. Leur équipe première est en Ligue Magnus depuis très longtemps. Leur deuxième équipe est composée un peu comme la nôtre, d’un mélange entre des très jeunes joueurs ou des plus anciens qui ont évolué en Ligue Magnus quand moi j’étais actif. Il y a quatre joueurs que j’ai déjà coachés. Je connais très bien l’endroit, beaucoup d’anciens ont tendance à rester là-bas pour le cadre. Et ils s’amusent en D3.» En clair, ça s’annonce compliqué. D’autant plus que l’adversaire sera motivé : «Ils aimeraient bien avoir leur deuxième équipe en D2, histoire d’avoir une meilleure formation pour leurs juniors.»
Quid des chances du Tornado? «Ce sera un match très compliqué. Une série très compliquée. Mais pas impossible. Il faudra être à notre meilleur niveau pour avoir une chance.»
Même sentiment de la part de Colm Cannon, l’un des joueurs majeurs de l’équipe : «D’après ce que j’ai vu, c’est une bonne équipe avec des joueurs qui savent marquer.» Mais pour lui, l’essentiel est dans la programmation : «Ce qui compte, c’est d’avoir ce match le samedi et pas le dimanche.»
Après Anglet, Beaufort ou les Puckers
En effet, ce n’est pas un mais bien deux matches que le Tornado a à son programme. Le hasard fait que ces quarts de finale aller se télescopent avec le grand week-end des finales de la LHL, la ligue luxembourgeoise, créée il y a deux ans. On attend pas moins de 1 500 spectateurs sur les deux jours. Avec, au programme, les quarts de finale et demi-finales en D1 et D2 le samedi et les matches pour les finales et petites finales le lendemain. Champion en titre, le Tornado est d’ores et déjà qualifié pour la finale (18 h 10), après avoir remporté, par forfait, son match contre les Hurricanes. Il affrontera soit Beaufort, soit les Puckers, qui s’affrontent la veille.
Sur le papier, une simple formalité pour le Tornado, qui a largement dominé les précédentes rencontres contre ces mêmes adversaires. À leur décharge, les joueurs de Beaufort sont privés de patinoire depuis de longues semaines et n’aborderont pas ce rendez-vous dans les meilleures dispositions.
Pour Christer Eriksson, les deux rendez-vous sont importants. Même si la priorité va au championnat de France : «On a besoin des deux. Sportivement, les play-offs sont importants. La LHL, c’est quand même un titre national. Et surtout c’est un bon moyen de promouvoir le hockey au Luxembourg. C’est quelque chose qu’on veut faire grandir.»
Après la finale, le Tornado pourra se concentrer sur le match retour, à Anglet, une semaine plus tard. Aux dernières nouvelles, les joueurs partiront la veille en bus, dormiront à Poitiers avant de faire les quatre ou cinq dernières heures de trajet le samedi.
Mais avant de penser à ce long voyage, le Tornado a deux rendez-vous très importants en deux jours à son programme.