Le Quotidien Indépendant Luxembourgeois
À l’issue d’une saison régulière remarquable, le Tornado a validé son maintien en se qualifiant pour les play-offs. Qui débutent samedi à domicile contre Montpellier.
«On espère qu’il y aura beaucoup de monde à la patinoire pour nous soutenir, comme c’était le cas ces dernières semaines. Le public, c’est notre sixième homme, il est très important!» Christer Eriksson espère que les spectateurs répondront présents à l’occasion de ce premier match de l’histoire du hockey luxembourgeois en play-offs de la D2 française.
Pour ceux qui ont raté un épisode, alors que le Tornado était habitué à jouer au plus bas échelon français depuis des années, les ambitions ont changé avec l’arrivée il y a quelques saisons du technicien suédois, qui connaît le hockey sur glace comme sa poche. Et qui a déjà brillé avec de multiples équipes, de club ou nationales.
L’an passé, grâce à un parcours quasi parfait, Colm Cannon et ses coéquipiers avaient validé leur billet pour la première montée de leur histoire en D2 française, le troisième échelon hexagonal : «L’objectif est de s’installer à ce niveau et d’apprendre rapidement», confiait, en substance, le coach du Tornado avant de commencer l’exercice.
Et si les débuts ont été compliqués, notamment avec des défaites systématiques à la maison, les choses se sont considérablement arrangées à partir du mois de décembre avec le renfort de deux joueurs qui se sont avérés excellents. Résultat, la formation du Tornado a réalisé un parcours presque parfait depuis le 1er janvier et a validé il y a déjà plusieurs semaines sa place en play-offs, synonyme de maintien.
«Il faudra être très fort pour nous battre»
Il fallait en revanche attendre la dernière journée pour connaître l’adversaire. Et c’est donc Montpellier, qui a terminé quatrième de la poule B, la poule Sud, que les joueurs du Tornado, cinquièmes de la poule A, vont affronter. En hockey, c’est très simple : le premier match se joue chez le moins bien classé des deux, en l’occurrence, à Kockelscheuer samedi, et une semaine plus tard, les deux formations se retrouvent sur la glace du mieux classé pour un match… Voire deux si les deux se retrouvent à un partout.
Impossible de dire ce qui attend exactement les joueurs grand-ducaux. Même si, d’après des observateurs avertis, la poule B est beaucoup plus forte que la poule A. Et comme Montpellier a terminé mieux classé que le Tornado dans ce qui est, a priori, un championnat plus relevé, on pourrait peut-être donner un léger avantage aux Héraultais. Mais Christer Eriksson ne part pas défaitiste, loin de là : «On dit que l’autre poule est plus forte. Est-ce que c’est vrai? On le verra bien. En tout cas, on veut tout faire pour gagner. Et si ce n’est pas le cas, pour montrer à notre adversaire qu’il faudra être très fort pour nous battre. Et quel que soit le résultat, on l’oubliera vite pour se concentrer sur le prochain match. Puisque les compteurs sont remis à zéro.»
La semaine prochaine, les joueurs du Tornado se déplaceront non pas à Montpellier, puisque la patinoire est indisponible car un gala de patinage y est organisé, mais à Brives : «Je ne connais pas du tout cette patinoire, contrairement à celle de Montpellier», explique encore Christer Eriksson, qui connaît la plupart des principales patinoires de France.
Mais d’abord il y a un match à jouer. Et, pourquoi pas, à gagner, samedi à partir de 19 h. Histoire, pourquoi pas, de prolonger cette belle première saison en D2.
Débuts compliqués pour les U18
C’est en Thaïlande que se déroulent, depuis vendredi, les championnats du monde U18 de la Div. III Groupe B. Le Luxembourg a entamé sa compétition par une lourde défaite face au Turkménistan (2-8). Samedi, il affrontera l’Ouzbékistan, qui a pulvérisé l’Afrique du Sud (12-0).
