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[Hockey sur glace] Tornado, le rêve se rapproche


Avec trois buts, Colm Cannon a largement contribué à la victoire du Tornado contre Châlons. (Photo : saveliy solomanin)

FINAL FOUR D3 A DIJON Le Final Four a débuté tambour battant pour le Tornado, qui a pris sa revanche sur Châlons (3-4), qui l’avait battu deux fois cette saison.

Depuis vendredi, le Tornado est à Dijon pour disputer le dernier carré du championnat de France de D3. Avec une occasion unique puisque sur les quatre formations qui se retrouvent en Bourgogne, trois monteront en D2. En effet, le passage, la saison prochaine, de la D1 (et non la Ligue Magnus comme annoncé par erreur précédemment) de 12 à 16 clubs fait que les autres divisions vont également être plus fournies. Si bien qu’au lieu d’un seul promu, ils seront bien trois à évoluer à l’échelon supérieur dans quelques mois.

Pendant trois jours, les quatre vont tous s’affronter sur la patinoire de Dijon. On retrouvera, outre la ville hôte, les Nordistes de Wasquehal, Châlons et, bien sûr, le Tornado. Pour Christer Eriksson, Châlons et Dijon étaient les favoris alors que son équipe du Tornado et Wasquehal étaient les outsiders.

«On a déjà surpassé toutes nos attentes pour la saison, explique l’ancien capitaine Colm Cannon. Mais on le mérite. Notamment au vu de nos deux derniers matches où on a contrôlé le jeu contre une équipe très forte. Et on a réussi à trouver des moyens de gagner ces rencontres malgré quelques soucis et des joueurs blessés. On espère continuer sur les trois prochains matches.»

Triplé de Colm Cannon

Ça débutait donc vendredi face à une vieille connaissance : Châlons. Une équipe qui avait remporté ses deux matches contre le Tornado, en mettant à chaque fois 7 buts, et qui avait écrasé sa poule en ne perdant qu’une seule rencontre de toute la saison régulière. «Mais on n’est plus la même équipe. Et j’espère qu’on sera capables de prendre notre revanche», indiquait encore Colm Cannon.

Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il a joint le geste à la parole. En effet, si le Tornado a pris sa revanche, il le doit en grande partie à son ancien capitaine, auteur d’un triplé dans une victoire 3-4 face aux Gaulois de Châlons.

À l’issue de la rencontre, Christer Eriksson se montrait très satisfait : «Ils ont dominé le premier tiers, mais on a bien défendu. Au deuxième, on a été efficaces. Et au troisième, on a tremblé», résume le technicien. En effet, après avoir égalisé dans le premier tiers, déjà grâce à Colm Cannon, le Tornado s’est échappé au score en remportant le deuxième avec trois buts, deux de Cannon et un du capitaine Chris Maratea. C’est donc avec trois buts d’avance que le Tornado a entamé la dernière période. Et avec un seul qu’il a attaqué les 13 dernières minutes à la suite de deux réalisations adverses en supériorité numérique.

«Il était important de ne plus prendre de pénalités»

Mais le Tornado a finalement tenu bon : «Il était important de ne plus prendre de pénalités. On ne peut pas se permettre de faire autant de cadeaux à une telle équipe.» Et s’offre une victoire de prestige (3-4). Qui le lance parfaitement dans l’optique d’une montée en D2. Le tout alors que plusieurs joueurs manquaient à l’appel, côté luxembourgeois : «On n’avait pas trois lignes complètes. C’était un peu chaud patate. Mais on a gagné, ça nous suffit», sourit l’entraîneur suédois.

La récupération sera donc primordiale puisque les matches vont s’enchaîner. Avec dès samedi, Dijon. Puis un dernier match dimanche contre Wasquehal. Si le Tornado a objectivement fait un pas vers la D2, rien n’est encore joué. Et Christer Eriksson en a parfaitement conscience : «Tout peut encore arriver. C’est le charme du hockey. On attaque la troisième période avec trois buts d’avance et finalement, quelques minutes plus tard, on n’en a plus qu’un. Ça va très vite. Maintenant, on va bien récupérer pour être prêt pour le prochain match.»