Ils l’ont fait! En battant largement Wasquehal (5-1), ce dimanche, le Tornado valide son billet pour la D2 française, la saison prochaine. Historique!
Leur saison était déjà magnifique. Deuxième à l’issue de la saison régulière, les joueurs de Christer Eriksson ont ensuite remporté leur match d’interclassement contre Briançon avant de dominer successivement Mulhouse en huitièmes de finale et surtout Anglet en quarts pour s’offrir le droit de s’inviter dans le dernier carré de la D3 française.
Pour le Tornado, la saison avait déjà été historique puisque Colm Cannon et ses coéquipiers n’avaient jamais atteint les quarts de finale de la compétition. Et donc, forcément encore moins le Final Four! Depuis vendredi, c’est à Dijon que s’affrontent les quatre formations qualifiées pour un dernier carré historique. En effet, suite au passage de 12 à 16 équipes de la D1, ce n’est pas une mais bien trois équipes qui accéderont à l’échelon supérieur. En clair, sur les quatre formations présentes à Dijon, trois allaient monter.
Et même si ce n’était pas forcément un objectif en début de saison, le but étant surtout de mettre les ingrédients pour progresser et viser, d’ici quelques saisons, la montée, l’appétit est venu en mangeant pour Chris Maratea et ses coéquipiers. Qui ne s’interdisaient rien avant le début de ce week-end final.
Une compétition qui a démarré de la meilleure des manières avec une victoire sur Châlons, qui avait ultra dominé leur poule en saison régulière et qui avait battu deux fois le Tornado en début de saison, en marquant à chaque fois sept buts : «Mais depuis, on n’est plus du tout la même équipe», expliquaient en choeur Christer Eriksson et Colm Cannon. Et ce dernier a d’ailleurs joint le geste à la parole en étant le grand artisan de la victoire sur une formation châlonnaise qui n’avait perdu qu’un match depuis le début de la saison, en scorant un triplé dans la victoire 4-3 : «C’est bien parti mais rien n’est encore fait», expliquait le technicien suédois.
Effectivement, le lendemain, le Tornado a subi sa toute première défaite depuis le mois d’octobre dernier, en ne trouvant pas la solution contre Dijon (2-0).
Conclusion idéale d’une saison parfaite
Pour éviter de faire des calculs d’apothicaire, il n’y avait qu’une solution : battre Wasquehal. Les Nordistes, battus par Dijon (6-3) puis pulvérisés par Châlons (14-1) le lendemain, devaient absolument battre le Tornado pour espérer leur souffler la troisième place. Mais les Luxembourgeois n’ont pas sué sang et eau pendant toute la saison pour s’arrêter aux portes du Graal.
C’est ainsi qu’ils n’ont laissé aucune chance à leurs adversaires. Au bout de 4’07 », Adrien Maurer ouvre le score avant que Conor Leonard ne donne un peu plus d’air au Tornado. Et la réduction du score adverse ne sera qu’une péripétie puisque Grigorijs Holodkovs se chargera d’alourdir la marque et de laisser le Tornado entrevoir son billet pour la D2 à l’issue du premier tiers, conclu sur le score de 3-1. Deux buts seront marqués dans le deuxième et il seront à nouveau l’oeuvre de Conor Leonard. Quatre buts d’avance avant les vingt dernières minutes, le rêve n’a jamais été aussi près. Et comme plus rien ne sera marqué ni d’un côté, ni de l’autre, le Tornado, avec deux victoires et assuré de ne pas terminer dernier. Et avant même le dernier match entre Dijon et Châlons, on connaît les trois équipes promues, sous réserve, bien sûr, que la montée soit validée par une commission qui vérifie que tout est en ordre, notamment sur le plan des infrastructures et des moyens financiers pour monter. Normalement, une formalité pour le Tornado. La conclusion idéale d’une saison tout simplement parfaite.
Bravo!
Romain Haas