L’heure fatidique approche à grands pas ! Mercredi soir, le Luxembourg défiera la Macédoine du Nord à Skopje dans le cadre des qualifications de l’Euro-2024.
Avant de prendre l’avion tôt dans la matinée afin de se rendre en direction de la Macédoine du Nord pour y disputer leur 1er match de cette 2e phase des qualifications de l’Euro-2024, les 20 joueurs de la sélection nationale qui feront partie du voyage se retrouvaient, hier soir, pour un ultime entraînement avant le décollage. L’occasion de prendre la température avec le capitaine Tommy Wirtz à quelques heures de ce rendez-vous historique.
Pour la première fois de son histoire, le Luxembourg participe à la 2e phase des qualifications de l’Euro-2024. Quel est votre sentiment avant d’attaquer cet évènement?
Tommy Wirtz : C’est une fierté bien sûr! Et puis aussi une chance d’avoir une expérience pareille. C’est sûr qu’au niveau des adversaires, on aurait pu avoir encore plus gros mais on sait que la Macédoine du Nord et le Portugal, ce sont des adversaires qui jouent toutes les années les championnats d’Europe et les championnats du monde donc c’est déjà du costaud.
D’un côté, il faut se dire qu’on va savourer le moment et de l’autre, il faut se dire qu’on a la possibilité de prouver ce qu’on est capables de faire en tant que « petit« Luxembourg. Il faut saisir notre chance!
Vous préparez activement cette première rencontre contre la Macédoine du Nord depuis une semaine. Racontez-nous comment se déroule le rassemblement?
Depuis une semaine on est ensemble, c’est un peu court pour nous parce que nous n’avions pas les joueurs qui évoluent à l’étranger (Allemagne, Autriche et France). Ils nous rejoignent seulement aujourd’hui (NDLR : lundi) donc c’est difficile de mettre en place les systèmes, etc. parce qu’on n’était jamais au complet.
Mais bon, pour les autres équipes c’est la même chose, elles se rassemblent aujourd’hui. On s’est bien préparés et ce qu’on a pu faire, on l’a bien fait! Maintenant, c’est le mental qui compte mais on a fait notre boulot au niveau de la préparation pendant cette semaine.
Le groupe est sensiblement identique à celui de janvier dernier. C’est bénéfique pour les automatismes?
Le cadre a changé depuis les années précédentes, depuis le covid. En janvier, on avait un tout nouveau cadre, et on a déjà prouvé ce qu’on était capables de faire contre les îles Féroé et la Belgique.
C’est un très bon groupe avec un mélange de joueurs expérimentés et de jeunes qui ont beaucoup de talent. Je pense que c’est un avantage, il faut continuer sur cette route avec ce cadre-là, et on verra des résultats.
D’abord la Macédoine du Nord, puis ensuite le Portugal. Comment abordez-vous ces deux rencontres face aux deux favoris du groupe?
On est tous conscients que ça va être très difficile. Ce sont des équipes très costaudes donc la moindre bêtise est punie. On sait aussi que nos chances sont minces mais ça va être à nous de les faire déjouer jusqu’à la fin, de ne jamais laisser un écart trop élevé. On ne va pas là-bas pour se ridiculiser mais pour prouver qu’on est capables de faire quelque chose, prendre de l’expérience et savourer le moment.
Jouer en Macédoine du Nord, à Skopje, devant beaucoup de spectateurs, c’est une expérience que tout le monde ne peut pas vivre dans sa carrière. Et il faut profiter du moment aussi, c’est sûr !