Après trois saisons passées en Allemagne, l’international luxembourgeois a décidé de revenir au Grand-Duché. L’ailier gauche revient sur son expérience de l’autre côté de la frontière et évoque son retour au HB Dudelange, son club formateur.
L’ailier gauche revient sur son expérience de l’autre côté de la frontière et évoque son retour au HB Dudelange, son club formateur.
Pourquoi avez-vous décidé de revenir à Dudelange?
Tommy Wirtz : C’est tout simple! Déjà, je commence à prendre de l’âge et je commence à avoir d’autres priorités dans ma vie. Je voulais commencer à faire un peu moins de handball pour faire en sorte de faire passer d’autres choses de la vie en priorité. C’est pour ça que je suis revenu à Dudelange, pour tout doucement finir ma carrière.
Que retenez-vous de vos trois années passées en Allemagne?
C’était vraiment une superbe expérience! Il y a une telle différence entre le Luxembourg et le handball à l’étranger, dans tous les domaines. J’ai beaucoup de nouveaux amis, j’ai fait beaucoup d’expériences au niveau du handball et ça a vraiment été génial. J’aurais bien aimé partir plus tôt à l’étranger, mais je pense qu’on ne peut pas gagner sa vie avec le handball, donc le plan B (ses études pour devenir instituteur), c’était quelque chose de bien. Pour moi, c’était plus important de les terminer et après de faire le pas à l’étranger.
En Allemagne, vous viviez du handball?
Oui, les deux premières années, je n’ai fait que ça (du hand) et après, la dernière année, j’ai fait du handball et mon travail.
On a la possibilité de prouver qu’on est capables de faire beaucoup mieux et je crois que c’est ça le but principal
Quelles sont les différences entre les championnats allemands et luxembourgeois?
Les différences sont vraiment énormes! Ça dépend aussi de la division parce que j’ai joué en deuxième et en troisième, donc là aussi il y a des différences. C’est surtout le fait qu’il y a plus de joueurs, il y a plus d’intensité à l’entraînement. En Allemagne, le handball a plus de valeur, que ce soit à l’extérieur ou bien à la maison. Il y a plus de spectateurs, c’est tout simplement plus important! Les jeunes ont une attitude différente, l’encadrement de l’équipe est différent. Les différences sont partout, sauf peut-être au niveau des salaires. Là, c’est à peu près la même chose, mais tout le reste est complétement différent. Je souhaite à tout le monde de vivre cette expérience juste pour voir comment c’est.
Comment abordez-vous cette nouvelle saison sous les couleurs de Dudelange?
Je suis content d’être revenu, parce que je suis content de revoir mes copains, la salle, les spectateurs et tous les gens que je connais. Dudelange, c’est ma maison! J’habite à cinq minutes du centre sportif. Tout est à nouveau plus facile pour moi et, d’un autre côté, je peux mettre en avant d’autres priorités comme la famille, ma maison, etc. Toutes les choses que j’ai mises un peu de côté ces dernières années quand j’étais en Allemagne.
Ce week-end, vous jouez un match de Coupe d’Europe, comment le sentez-vous?
Il faut utiliser l’excitation qu’on a de jouer la Coupe d’Europe pour faire en sorte d’être les meilleurs. Là, c’est un peu dommage, parce que le match qu’on a joué le week-end dernier contre Esch, ce n’était pas bien. Il faut être honnête (défaite 26-25). On a la chance de pouvoir montrer un autre visage devant nos spectateurs et je pense que la Coupe d’Europe arrive à un bon moment, parce que c’est un adversaire (NDLR : les Turcs du Spor Toto SK, lire ci-dessous) qui est costaud. Et donc on a la possibilité de prouver qu’on est capables de faire beaucoup mieux et je crois que c’est ça le but principal.