Semi-professionnelle, l’ailière luxembourgeoise de Trèves (2e Bundesliga) participe, depuis lundi, au premier rassemblement de l’équipe nationale. Et elle ne cache pas son plaisir. Avant de retrouver son club de Trèves avec qui elle affrontera, samedi, le Werder Brême, Tina Welter est depuis le début de la semaine à Dudelange.
Depuis lundi, et ce jusqu’à aujourd’hui, se déroule le premier rassemblement de l’équipe nationale dames. Que représente-t-il à vos yeux?
Tina Welter : Beaucoup de choses! Pour moi qui envisage d’intégrer le cadre des sportifs élite de l’armée, cette sélection est indispensable (NDLR : l’un des critères est d’évoluer en équipe nationale). Et puis, dans deux ans, il est question de prendre part à une compétition internationale, c’est très intéressant et c’est une excellente chose pour le handball féminin luxembourgeois.
Ce stage doit permettre à Nikola Malesevic, le sélectionneur, de constituer un groupe. Concrètement, comment cela se passe-t-il?
Lundi, par exemple, on a fait pas mal d’oppositions, de petits matches. C’était assez catastrophique (elle rit)! Toutes les filles ne se connaissent pas forcément. Par exemple, je connais quelques filles de Bascharage, mon ancien club, mais il y en a plein d’autres que je ne connaissais pas. Du coup, on avait du mal à se comprendre et à se trouver sur le terrain.
L’hétérogénéité du groupe ne devait pas arranger les choses…
Hier (lundi), il y avait 30 filles, aujourd’hui (hier), on était 25, je crois car certaines n’ont pas pu venir. Parmi toutes ces joueuses, il y a, c’est vrai, des différences de niveau.
D’âge aussi?
Oui, mais l’âge n’est pas la principale ni la plus importante différence. La qualité n’est pas une question d’âge.
Quelle est l’ambiance?
Très bonne. Chaque joueuse veut faire du mieux possible même celle qui sait d’ores et déjà qu’elle ne sera pas forcément retenue pour le deuxième stage, prévu les 14 et 15 avril prochains.
Quels ont été les premiers mots de Nikola Malesevic lors de ce rassemblement?
Il nous a simplement expliqué le déroulement de ces trois jours. Ce mercredi, chacune d’entre nous devrait en savoir plus sur ce qu’il attend de nous.
De par votre statut de semi-professionnelle à Trèves (2e Bundesliga), le sélectionneur compte-t-il vous confier un rôle spécifique?
Ce que je sais c’est que j’évoluerai à la base arrière, en demi-centre. Ce qui est inhabituel car avec mon club, je joue sur les ailes.
Et sur le plan du leadership?
Je ne suis pas une star non plus, c’est vrai que j’ai peut-être l’expérience, mais je ne pense pas que je serais la seule « leader ». Il y a deux ou trois autres filles qui peuvent remplir ce rôle également.
Était-ce important d’être présente durant ces trois jours?
Oui, bien sûr! Pour moi, c’est naturel d’être là.
Votre club de Trèves vous a facilement libérée?
En Allemagne, c’est normal qu’une joueuse rejoigne sa sélection nationale. S’il y avait eu un match de championnat, peut-être qu’il aurait fallu discuter un peu, mais là ce n’était pas le cas.
Entretien réalisé par Charles Michel