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[Handball] Rumelange, une victoire en comité réduit et par correspondance depuis… Bali


Avec Adrien Goffin à la baguette, Rumelange a idéalement lancé sa saison. (Photo : luis mangorrinha)

Le HBR a débuté sa saison par un succès contre Diekirch avec seulement huit joueurs de champ inscrits sur la feuille de match et en suivant les consignes de son coach, en direct de Bali.

Pour sa première rencontre officielle de la saison, qu’il a disputée samedi sur son parquet face à Diekirch, Rumelange a été confronté à un problème que bon nombre de clubs ne disposant pas de joueurs sous contrat professionnel dans leurs rangs peuvent rencontrer durant la période estivale. Le responsable ? Les vacances.

«On avait peu de joueurs, reconnaît le coach principal, Yves Braconnier, lui-même en voyage à Bali. Notre gardien Alessio Avallone est même revenu exprès des siennes seulement pour un jour afin de jouer le match et est reparti après.» L’ex-portier de Schifflange s’est donc partagé le poste, qui est d’habitude triplé, avec Jérémy Guerder, puisque le troisième portier Ivan Pavlovic n’a pour sa part pas pu rentrer.

Tout comme le capitaine Denis Della Schiava et Christophe Dumont. Et ce n’est pas tout… Mario Pavlovic était malade, Vincent Schockmel était pris par ses obligations universitaires et Michel Scheid est blessé à un genou. Ainsi, seuls huit joueurs de champ étaient inscrits sur la feuille de match. Mais malgré le manque de rotation que cela a pu engendrer, le HBR a tout de même disposé (26-23) du CHEV au grand complet.

«On n’avait pas de gauchers et avec les absences, on s’attendait à vivre un match très difficile. Mais l’équipe est restée soudée et si parfois on a compté deux ou trois buts de retard, à aucun moment on n’a lâché l’affaire», se félicite l’ancien pivot, qui vit sa première expérience à la tête d’une équipe fanion depuis cet été.

Aussi, les Rumelangeois ont pu s’appuyer sur le talentueux et imposant (1 m 95) Bob Jacoby («c’est une machine, il peut tirer de n’importe où et est très fort en un contre un»), meilleur marqueur de la rencontre avec sept pions à son actif, et sur le Belge Adrien Goffin en tant que chef d’orchestre.

Un message de félicitations

Et comme dit plus haut, Yves Braconnier n’était pas là non plus, du moins en présentiel, car il «avait planifié des vacances à Bali avant de savoir que j’allais devenir l’entraîneur de Rumelange», c’est son ami de longue date et adjoint Michel Gira qui s’est chargé du coaching et qui a fait passer les consignes.

«Je me suis réveillé à 2 h du matin, heure locale, pour regarder le match. À la mi-temps, on a échangé des messages pour voir ce qu’on pouvait adapter», explique-t-il. C’est donc derrière son écran d’ordinateur et au beau milieu de la nuit sur la petite île indonésienne située à plus de 12 000 km du Grand-Duché que le Luxembourgeois a vécu ce premier succès. Qui n’a pas manqué d’être salué.

«Directement après le match, Marko Stupar, l’entraîneur de la meilleure équipe du Luxembourg (Berchem), m’a envoyé un message pour nous féliciter. J’ai vraiment apprécié son geste», sourit-il. Samedi, le technicien sera bien sur le banc contre Esch et une grande partie de ses protégés seront eux aussi de retour. Pour la même issue ?

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