Les joueurs d’Yves Braconnier ont remporté une précieuse victoire, samedi, face à Diekirch (35-29) à l’issue d’une fin de match parfaitement maîtrisée.

La rencontre s’annonçait disputée dès les premières minutes, chaque équipe défendant dur et compliquant les offensives adverses. À l’image d’Huremovic parfaitement décalé sur son aile gauche, les Rumelangeois affichaient leurs bonnes intentions par un jeu rapide et prenaient deux buts d’avance au tableau d’affichage (5-3, 9^e).

Brukwicki, tout en puissance, annihilait cependant l’ascendant du HBR (7-7, 15^e). Le premier tournant de la rencontre intervenait à la 17^e minute lorsque Schockmel recevait un carton rouge pour une faute sur Correia alors que les deux joueurs luttaient, semble-t-il, pour s’approprier le ballon. Il s’est ensuivi un petit moment de flottement chez les locaux, ce dont profitait Correia pour conclure un contre rondement mené d’une roucoulette (8-9, 19^e).

La fin de la première mi-temps s’avérait difficile pour Rumelange, sanctionné de plusieurs expulsions temporaires. Si Secara, parfaitement trouvé au milieu de la défense, venait tromper Fernandes, cela n’était pas suffisant pour faire craquer les hommes d’Yves Braconnier à la mi-temps (13-15). Le but de Stoean d’entrée pouvait pourtant laisser croire à une seconde période sereine pour le CHEV.

Avallone fait le show

Mais ce dernier allait bafouer son handball durant l’espace de cinq minutes et encaisser un sévère 5-0. «On fait une bonne première mi-temps. Au retour des vestiaires, on passe à +3 et à partir de ce moment-là, on ne montre plus grand-chose pendant plusieurs minutes. Je ne sais pas si on doit mettre ça sur de l’excès de confiance, mais un match n’est jamais gagné d’avance», explique Blagojce Krstev, l’entraîneur de Diekirch.

À deux reprises, Dumont trouvait la faille et offrait deux longueurs d’avance à son équipe (18-16, 36^e). Les visiteurs s’en remettaient à Krstev (8 buts) et Correia pour tenir la baraque en attaque (20-21, 42^e). Avant que les Rumelangeois prennent définitivement le jeu à leur compte grâce notamment à la vista à la mène d’Elting et au bras de Santos De Almeida aux neuf mètres.

Dans leur sillage, Rumelange faisait le break à deux minutes de la fin, aidé par un Avallone décisif et spectaculaire dans son but (33-29, 58^e). Il revenait à Mariz de clore la belle soirée rumelangeoise (35-29). Yves Braconnier pouvait savourer au milieu de ses joueurs au coup de sifflet final : «C’est la victoire d’une équipe. Nous, on n’a pas de joueur serbe, croate, allemand, on a sûrement l’effectif le plus faible sur le papier, mais on possède un esprit d’équipe qui nous permet de gagner des matches. Celui de ce soir est important dans l’optique des play-offs.»

De notre correspondant Gilles Tarral