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[Handball] Rout Léiwinnen : à Chypre pour entrer dans une nouvelle ère


Joanne Rodesch et ses partenaires devraient avoir une réelle chance contre les Chypriotes.

C’est avec un effectif rajeuni, mais pas moins ambitieux, que l’équipe nationale va défier ce week-end la Belgique, puis les Chypriotes dans le cadre du premier tour des qualifications à l’Euro-2026.

Un peu plus de quatre mois après la déception de Chieti, en Italie, où elles disputaient le 1er tour des éliminatoires du Mondial-2025 et pensaient être en mesure de décrocher devant la Bulgarie leur première victoire – toutes compétitions confondues – depuis 2019, un adversaire qui semblait plus «accessible» que le pays hôte, les Rout Léiwinnen sont de retour avec un petit sentiment de «revanche». Arrivées jeudi à Nicosie, elles participent à partir de samedi à un mini-tournoi comptant pour la phase 1 des qualifications de l’Euro-2026 aux côtés des Belges, favorites pour la première place, la seule qualificative pour la suite des évènements, et des joueuses locales.

Avec un effectif dont la moyenne d’âge (22 ans et demi) a considérablement baissé par rapport à la précédente campagne italienne. «Quand on a commencé l’année passée, on avait l’objectif de rajeunir le cadre dès que l’on pouvait», explique le coach Michel Scheuren. Qui doit également composer avec les absences de plusieurs cadres historiques, indisponibles pour diverses raisons : certaines ont décidé de prendre du recul (Laura Willems et Lily Melchior) tandis que d’autres ont des impératifs d’ordre professionnel (Joy Wirtz et Jennifer Zuk). Initialement sélectionnée, la Bascharageoise Jil Reiter s’est quant à elle cassé le poignet et a été remplacée au pied levé par l’Eschoise Fabienne Thiry.

Fin de la spirale infernale ?

Malgré un groupe juvénile dans lequel Lola Scheuren (24 ans), Sharon Dickes (26 ans) ou encore Tina Welter (32 ans) font figure d’«anciennes», l’ambition n’en reste pas moins élevée : s’offrir un succès, qui les fuit depuis bientôt six ans (le 31 mai 2019 contre la Finlande). Sur le papier et comme déjà évoqué, la Belgique, une nation que les Luxembourgeoises ont affrontée à plusieurs reprises en amical ces dernières années sans jamais parvenir à l’emporter, semble un ton au-dessus. «La Belgique, c’est solide. Elles peuvent compter sur (Nele) Antonissen, l’une des meilleures buteuses en première division française, et sur une ailière gauche, qui joue en D2. Ça va être difficile, mais si on parvient à trouver une solution, il y a moyen», explique le sélectionneur national.

«Si on aborde le match de façon disciplinée comme cela avait été le cas à Niederkorn, nous pouvons espérer faire un résultat», embraye Sharon Dickes. Dimanche, la Dudelangeoise et ses équipières seront aux prises avec Chypre, une formation semble-t-il plus abordable. Du moins si l’on se réfère à la confrontation datant de 2021, année de la dernière apparition des Chypriotes sur la scène internationale.

«À l’époque on avait perdu de deux buts, mais depuis on n’a plus de nouvelles. On a trouvé qu’une seule vidéo d’un de leurs matches, indiquait Michel Scheuren. Elles jouent vendredi face à la Belgique, on pourra se faire une idée plus précise sur place. Mais, à priori, si c’est pareil qu’il y a quatre ans, on a une réelle chance.» «D’après les souvenirs que j’ai, il est possible de gagner et nous allons tout faire pour !», conclut Sharon Dickes.