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[Handball] Roud Léiwinnen : une double confrontation si particulière


Face à l’Ukraine, Tina Welter et ses partenaires n’auront pas la tâche facile. (Photo : luis mangorrinha)

QUALIF MONDIAL-2023 C’est non sans émotion que les Roud Léiwinnen vont accueillir leurs homologues ukrainiennes pour ces deux rencontres de barrage disputées à la Coque.

Au moment d’entamer la traditionnelle conférence de presse d’avant-match, le contexte actuel en Ukraine est sur toutes les lèvres. Comment aborder une rencontre sportive contre une sélection nationale dont le pays est actuellement en guerre? L’occasion de rappeler une nouvelle fois que le monde du sport est solidaire. «Vis-à-vis de la situation dans leur pays, bien sûr qu’on soutient l’Ukraine», martèle Adrian Stot.

Au-delà de l’aspect émotif, il a fallu se concentrer sur le plan sportif pour préparer ces deux matches. Depuis lundi dernier, le sélectionneur national et son groupe de 16 joueuses se sont mis au travail. «Les filles se sont montrées extrêmement motivées et appliquées à l’entraînement. Elles veulent montrer que depuis le dernier match contre l’Ukraine, nous avons fait des progrès. On s’est fixé un objectif, c’est de faire mieux que la dernière fois!», lance-t-il. La dernière fois, c’était le 20 mars 2021 pour le premier tour des qualifications aux championnats du monde 2021.

Une équipe assez rodée

Ce jour-là, les Ukrainiennes étaient venues s’imposer à la Coque (21-28). Un an et demi après, l’Ukraine s’avance de nouveau en favorite. «Plusieurs des filles jouent à l’étranger. Les joueuses principales jouent en Roumanie, en Pologne et en Croatie (NDLR : des championnats européens de haut niveau). Par rapport à l’équipe de l’année passée, il n’y a que six joueuses qui sont encore là. On va rencontrer une nouvelle équipe, une équipe assez mature avec des joueuses principales âgées de 27 à 32 ans.

Une équipe assez rodée qui produit des assez bons résultats. En octobre 2021, elles ont gagné contre la Croatie (22-23) et perdu contre la France de trois buts (25-28). Rien que ça, ça peut donner une idée de leur force.» C’est dire aussi l’écart de niveau entre les deux nations.

Les sœurs Wirtz absentes

En plus, le Luxembourg devra composer avec l’absence de deux de ses taulières, les sœurs Wirtz (Joy et Kim) étant blessées. Mais alors, à qui les clés du camion vont être confiées? «Les clés, je vais les mettre sur la table et puis c’est à elles (NDLR : les plus jeunes) de les prendre. Je pense que les filles pensent comme moi. Bien sûr, c’est malheureux que Joy et Kim ne soient pas là, mais c’est une opportunité pour les autres de montrer qu’elles peuvent répondre présentes. C’est à elles de prendre des responsabilités», explique le technicien.

Quoi qu’il en soit, il faudra s’adapter. Pour ce faire, Adrian Stot pourra compter sur Tina Welter. En bonne capitaine, la joueuse de Käerjeng sera présente pour épauler ses jeunes partenaires.

Le vainqueur de cette double confrontation plus les huit autres nations qualifiées lors de ce premier tour participeront à la deuxième phase en compagnie de dix des seize participants à l’EHF Euro-2022 plus la République tchèque. Dix billets pour les Mondiaux-2023, organisés parallèlement en Norvège, en Suède et au Danemark, seront alors à gagner.

Programme et groupe

Mardi 1er novembre (19 h) : Ukraine – Luxembourg
Mercredi 2 novembre (19 h) : Luxembourg – Ukraine

Vitoria Da Camara (HB Museldall), Dea Dautaj (HB Dudelange), Sharon Dickes (HB Dudelange), Laure Flener (HB Käerjeng), Teodora Galic (HB Käerjeng), Michelle Jung (FC Köln), Lena Kirtz (HB Käerjeng), Mirela Kozar (Red Boys), Laura Melchior (HB Käerjeng), Lily Melchior (HB Käerjeng), Ana Luisa Monteiro (Red Boys), Lola Scheuren (Red Boys), Tania Soberano (Red Boys), Tina Welter (HB Käerjeng), Laura Willems (HB Dudelange), Jenny Zuk (HB Käerjeng).