Trois jours avant le retour à la Coque, la sélection nationale défie ce soir la Lettonie en barrages des qualifications à l’Euro-2026, avec la ferme intention de faire une première différence.
Alors que les toutes meilleures nations du continent disputent actuellement l’Euro-2024 de l’autre côté de la frontière, le Luxembourg, encore en développement et éliminé à l’occasion de la dernière phase des qualifications en terminant en queue de peloton de son groupe 1, derrière les Portugais, auteurs d’un sans-faute, la Macédoine du Nord – dirigée par la légende Kiril Lazarov – et la Turquie, entame dans le même temps son parcours avec l’espoir de décrocher son billet afin de participer à celui de 2026, organisé conjointement par trois pays scandinaves, à savoir le Danemark, la Norvège et la Suède.
Derniers de leur poule qualificative pour l’édition en cours donc, les joueurs de Maik Handschke se retrouvent à devoir passer par ces barrages, étape précédant la phase de groupes où les cadors feront leur apparition. Ainsi, les Roud Léiwen ont hérité de la Lettonie (34e au ranking européen contre 38e pour le Grand-Duché), seule nation engagée dans ce tour de promotion à avoir déjà disputé une phase finale de l’Euro, en l’occurrence celle de 2020. À l’époque, les Lettons avaient bouclé la compétition à la dernière place (24e). À noter que l’ultime rencontre entre les deux pays, à l’occasion du premier tour des éliminatoires du Mondial-2023 (en 2022) s’était soldée par un match nul (30-30).
La Lettonie sans Kristopans
Mais la tâche ne s’annonce pas non plus insurmontable pour les Luxembourgeois qui préparent consciencieusement ce rendez-vous depuis le 27 décembre dernier. «Nous avons une réelle chance de nous qualifier et si c’est le cas, cela viendrait récompenser le travail fourni ces derniers temps par cette jeune équipe», souligne le technicien Maik Handschke. D’autant plus que la star des locaux, l’ancien joueur du PSG Dainis Kristopans qui culmine à 2,15 m, absent lors de la Baltic Cup, le sera également pour cette double confrontation. D’ailleurs, l’Allemand et son staff ont pu constater, en plus des performances de Ralfs Geislers, un rajeunissement de l’équipe opéré par le nouveau sélectionneur serbe Davors Cutura depuis son intronisation.
À l’instar de son coach, le pivot et capitaine Ben Weyer se montre lui aussi confiant et ce, même s’il s’attend à une chaude ambiance au Valmiera Olympic Center : «Je pense qu’on peut l’emporter et surtout, on veut passer au tour suivant. On s’entraîne dur pour cela! Dans l’équipe, il y a des joueurs à fort caractère et chacun peut apporter quelque chose à l’autre. C’est très important. On sait de quoi on est capable et même si on risque certainement de faire face à un public hostile, on fera tout notre possible pour gagner.»