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[Handball] Red Boys, la victoire sinon rien


Samedi soir, ni Tom Meis et Käerjeng ni Marin Knez (à terre) et Differdange n'auront le droit de chuter. (Photo Julien Garroy)

[Play-off titre – 10e journée] Differdange tentera de gagner le huitième titre de champion de son histoire contre Käerjeng, ce samedi soir.

Un contexte vraiment favorable aux Red Boys ?

Ça y est, on y est ! Enfin, serait-on presque tenté d’ajouter tant l’affiche, depuis la divulgation le 8 février dernier du calendrier du play-off titre, était attendue car annoncée comme décisive. Ce samedi soir, les Red Boys reçoivent Käerjeng avec pour ambition de décrocher un titre de champion de Luxembourg derrière lequel ils courent depuis 17 ans.

C’est que Differdange a mal vécu le passage au XXIe siècle et son triplé (97, 98 et 99) apparaît lointain, comme appartenant à une autre époque. S’il ne peut rattraper le temps perdu, le club du président Seil rêve d’interrompre cette disette afin d’alimenter les lignes d’un nouveau chapitre. Et d’être à nouveau un club d’avenir.

L’avenir, pour l’heure, semble appartenir (en partie du moins) à Käerjeng. Depuis son premier sacre national, en 2014, le club de Marc Sales ne passe plus une saison sans ajouter une pièce à son armoire à trophée. L’an passé, les Brasseurs avaient ramené une Coupe de Luxembourg qu’ils ont réussi à conserver le 27 février dernier aux dépens des… Red Boys. Un succès leur permettant d’espérer réaliser le doublé, le premier de l’histoire du club. Le premier également depuis celui réalisé par Berchem en 2005.

Käerjeng moins prévisible et plus solide ?

Sans Tom Quintus, les Red Boys sont incontestablement moins sereins défensivement. Pour Erny Hoffmann, l’entraîneur de Dudelange, Käerjeng est plus costaud défensivement : « Käerjeng alterne la 0-6 avec la 3-2-1, ça la rend moins prévisible. » À moins que Vukcevic ne réserve une surprise de dernière minute ? « Parfois , conclut Trillini, la force d’une équipe est de savoir rester elle-même. » À moins que ce ne soit un simple souhait…

Sur le plan offensif, Käerjeng possède en Roko Praznik un élément important tant sur le plan défensif qu’offensif, puisque le Slovène est souvent à l’initiative des remontées de balle rapides. « Ça va très vite », apprécie Hoffmann qui ose un pronostic. « Si je devais me prononcer juste en fonction des duels avec Dudelange, j’aurais dit les Red Boys. Mais au vu des dernières sorties des deux équipes, ma tendance va vers Käerjeng. Ça me paraît plus solide. »

Charles Michel

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