[Préqualifications Mondial 2017] Battu 26-20, hier, le Luxembourg promet, à la lumière de sa deuxième mi-temps, de poser plus de problèmes aux Pays-Bas samedi.
Les Luxembourgeois ont quitté Almere avec six buts de retard, hier soir, mais même si tout n’a pas fonctionné, on essayait de positiver un peu en pensant déjà au match retour face aux Pays-Bas samedi. Car si les hommes d’Adrian Stot se sont traînés cette première mi-temps durant laquelle les Néerlandais leur ont marché dessus, ça n’a pas tout à fait été la même histoire lors de la deuxième demi-heure.
«C’est vrai qu’on a d’abord été clairement dominés, ils nous ont écrasés avec leur contre-attaques, affirme Dominique Gradoux, le directeur technique national, qui descendait à peine du bus qui ramenait toute l’équipe à l’hôtel au moment de nous répondre. On a été valeureux, compétents, presque bons en défense. Mais nous n’avons pas retrouvé en attaque tous nos automatismes. Pour nous, ce match était un match de reprise. On savait qu’il nous fallait retrouver les repères qu’on a perdus depuis la Géorgie, en juin. En face, huit joueurs évoluent dans les championnats professionnels d’Allemagne.»
Christian Bock, avec sept buts, a tiré son épingle du jeu, comme Dan Ley, remarquable en base arrière devant un Chris Auger moyen dans ses buts, mais qui reste le patron de la défense. Ley, justement, a subi cette première période. «Il s’est passé exactement ce qu’on ne voulait pas qu’il se passe, prétend-il. On savait que les Néerlandais basaient leur jeu sur les remontées de balle. On a perdu une dizaine de ballons, on n’a pas assez cadré devant. On était pourtant solides en défense.»
«On a repéré quelques possibilités»
Six buts de retard à la mi-temps, six à la fin du match : le calcul n’est pas bien compliqué et la conclusion pas plus à trouver. Le Luxembourg a fait jeu égal avec les Pays-Bas en seconde période. C’est en tout cas le sentiment de Gradoux. «On est assez sereins quant à nos compétences. On est revenus à -4 à un moment donné. Je pense que notre niveau sera plus élevé samedi. On a repéré quelques possibilités de faire mal à notre adversaire.»
Déçu, Ley estime néanmoins que la sélection n’était pas si loin que ça des Pays-Bas. «Cette défaite nous fait mal, car on sait qu’on peut gagner des matches internationaux, maintenant. Mais si on joue correctement en attaque, on peut résister plus longtemps et leur faire mal aussi. Il faudra réaliser le match parfait samedi, mais cette équipe n’est pas hors de notre portée.»
À condition de ne pas perdre ces repères retrouvés sur le chemin du retour.
Raphaël Ferber