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[Handball] Pas de panique pour Praznik


Roko Praznik sait que samedi à Esch, contre la bande à Ilic (n°19), Käerjeng n'aura pas le droit à l'erreur. (Photo Julien Garroy)

Arrivé en début de saison, Roko Praznik relativise la défaite contre Dudelange (27-28), samedi, et estime que Käerjeng reste toujours maître de son destin.

Samedi, Käerjeng s’est incliné contre Dudelange (27-28) en craquant dans les dix dernières minutes. Comment l’expliquez-vous ?

Roko Praznik : On a dominé tout le match jusqu’à la 50e minute de jeu à peu près. Dimanche, je n’avais pas forcément très envie de revoir le match en vidéo, mais normalement, on doit le gagner. Mais on a raté des ballons importants, tandis que Dudelange s’est toujours accroché, n’a rien lâché et s’est montré plus réaliste que nous quand il le fallait. Ça me rappelle le match de Berchem où, là aussi, on avait raté des choses immanquables.

Vous aviez émis des critiques par rapport à l’arbitrage…

Quand tu gagnes ou tu perds sur un écart de 10 buts, les erreurs d’arbitrage tu ne les sens pas. Mais quand ça se joue sur un ou deux buts, c’est différent. Sur ce match, il y a eu trois ou quatre décisions à des moments clés qui nous ont été défavorables. Par exemple, des fautes sur Ley (NDLR : le pivot du HBD) qui ont été sifflées, mais d’autres, sur Schroeder, qui ne l’ont pas été. Attention, qu’on soit bien clair, les premiers responsables de notre défaite, c’est nous les joueurs. Les arbitres, et ce n’est pas propre au Luxembourg, n’ont pas une tâche facile. Au basket, par exemple, alors que le terrain est plus petit, que les règles sont plus claires et qu’il y a moins de contacts, ils sont trois arbitres. En hand, ils ne sont que deux…

Quel était le discours de Riccardo Trillini après le match ?

Riccardo ne prend jamais la parole après un match. Ni en cas de défaite ni en cas de victoire.

Cette défaite change un peu la donne en vue des trois derniers matches, non ?

Non. Si on gagne nos trois matches, on est champions, donc cette défaite contre Dudelange ne change rien. Ou pas grand-chose.

Sauf que, samedi, vous disputerez un match décisif à Esch…

On prend chaque match qui vient comme une finale. Et perdre contre Dudelange n’a pas changé notre objectif qui est de remporter les trois derniers matches de la saison.

Après un passage à vide en raison notamment de nombreux pépins physiques, Esch revient en très grande forme. Êtes-vous surpris de voir cette équipe toujours en course pour le titre ?

Non. À un moment donné, tout le monde parlait de Käerjeng et des Red Boys. Tout le monde estimait que le titre de champion allait se jouer entre ces deux équipes, mais c’était une erreur, car Esch est un club historique qui a une bonne équipe. Et qui en aura encore une la saison prochaine au vu de son recrutement.

Vous suivez les transferts de près ?

Je regarde ce qui se passe et l’arrivée d’Alexandros Vasilakis, c’est quand même quelque chose! Le gars est quand même l’un des meilleurs buteurs de Bundesliga de tous les temps (NDLR : il compte 1 407 buts) !

Cela vous surprend-il qu’un joueur de ce niveau rejoigne le Luxembourg ?

Non. Ce n’est que ma première saison ici, mais j’ai l’impression que chaque année, le niveau des joueurs étrangers évolue et que, par conséquent, le niveau du championnat augmente aussi.

Vous serez encore sous contrat avec Käerjeng la saison prochaine…

Oui. Et je pense que si on est champions, il y aura quelque chose de bien à faire en Coupe EHF. À condition d’avoir un peu plus de chances que cette saison et qu’on ne tombe pas d’entrée sur une équipe du calibre d’Ystad. Mais avant cela, il faut d’abord décrocher le titre de champion !

Entretien avec Charles Michel

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