[Handball] Les Roud Léiwinnen montrent un bien meilleur visage

Sèchement battues la veille (23-39), les coéquipières de Tina Welter ont, malgré la défaite, livré une bien meilleure performance samedi face à des Belges sûres de leur force (21-26).

Moins de 24 h après la première opposition de ce double rendez-vous amical et cette victoire assez nette de la Belgique (23-39) et ce, malgré quelques phases interéssantes côté luxembourgeois, notamment une efficacité offensive retrouvée en deuxième mi-temps, les deux nations avaient rendez-vous au Um Dribbel de Bascharage pour la suite de ce test servant à préparer le début de la phase 2 des qualifications de l’Euro-2024, programmé en octobre prochain.

Bien décidées à ne pas tendre la deuxième joue, les joueuses d’Adrian Stot, souvent en difficulté face aux offensives adverses quelques heures plus tôt, ont rectifié le tir, et de fort belle manière, bien qu’elles n’aient pas réussi à prendre leur revanche (21-26). Qu’importe, l’essentiel est ailleurs : «Bien sûr, on est satisfait de l’investissement et de la manière dont les filles ont abordé le match, c’était très bien! On marque presque le même nombre de buts et on en encaisse beaucoup moins (NDLR : 13 pour être exact). Au début de la rencontre, à un moment, on était à -7 (NDLR : même -8) et on a réussi à revenir dans le match. On avait même une situation pour revenir à -2 qu’on a malheureusement ratée», résume le sélectionneur national.

Bien mieux, le tout début de partie l’a aussi été lorsque l’arrière-garde locale hausse le ton et devant, Dea Dautaj et Tina Welter permettent aux leurs de mener (3-2, 6^e). Puis vient l’heure des erreurs : les pertes de balle s’enchaînent chez les Luxembourgeoises. Les Belges les exploitent à merveille en transformant la sentence sur chacune des contre-attaques qu’elles ont à négocier (3-7, 10^e). C’est alors qu’Adrian Stot décide de poser un temps mort.

Mais rien n’y fait. Les Roud Léiwinnen continuent de se heurter à une défense adverse bien en place. Comme ce fut le cas lors de l’acte I, les locales ne trouvent pas la cible durant dix minutes, encaissant au passage un terrible 9-0. Finalement, Mirela Kozar, se mue en pompière de service et vient éteindre l’incendie (4-11, 16^e).

Mirela Kozar omniprésente

Dans son sillage, ses partenaires, galvanisées par ses trois réalisations, redressent la barre (9-14, 26^e). Mieux encore, les joueuses grand-ducales se rebellent et regardent droit dans les yeux leurs homologues belges en cette fin de première période. Avec Lena Kirtz en métronome, Teodora Galic et Tina Welter à la finition, les locales sont de retour dans la partie (11-14, 30^e).

Après la pause, Laura Willems, Lola Scheuren et consorts repartent à l’abordage. Mais un nouveau trou d’air en attaque leur porte préjudice (13-20, 38^e). De leur côté, les visiteuses s’appuient sur Macours pour contrôler les opérations et garder leurs hôtes à distance (15-22, 43^e).

Sous l’impulsion de Mirela Kozar, décidément dans tous les bons coups, les Luxembourgeoises parviennent à nouveau à se rapprocher au tableau d’affichage (18-23, 51^e). Sur son aile gauche, Tina Welter, ayant fait la différence face à sa vis-à-vis avant de marquer dans un angle fermé, puis Mirela Kozar, encore elle, sur un missile longue distance, permettent aux Roud Léiwinnen de passer la barre des vingt réalisations (21-25, 58^e).

En infériorité numérique, les locales ne lâchent pas le morceau dans ces ultimes secondes. Et même si à la fin du bal elles s’inclinent (21-26, 60^e), «c’était beaucoup mieux! On a mieux géré, on a mieux fait ce qu’on avait préparé. Je suis fière de l’équipe, on a vraiment réussi à faire ce qu’on voulait», savoure la jeune Lena Kirtz. Encourageant pour la suite.