Au terme d’un match incroyable et après avoir été en retard de deux buts à quatre minutes du coup de sifflet final, les Differdangeois l’ont emporté samedi face aux Dudelangeois (26-25).
C’est le HB Dudelange, par l’intermédiaire de ses deux artilleurs, les frères Samuel et David Etute, qui démarre le mieux (2-3). Les Red Boys le savent, ils doivent laisser leur adversaire à moins de 30 buts, sinon la partie risque d’être difficile. «On connaît leur force de frappe. Ils sont capables de marquer plus de 35 buts à chaque match, ce qui n’est pas forcément notre cas. On savait que la défense était la clé du match pour nous», glissait l’expérimenté gardien Chris Auger.
Avec un retard de trois unités (4-7) à l’approche du premier quart d’heure, les hommes de Nikola Malesevic vont petit à petit réussir à faire tourner le vent en leur faveur grâce notamment à Jean-Louis. L’ex-arrière de Cournon-d’Auvergne va guider le jeu offensif de son équipe pour la faire passer devant (9-8, 19e). C’est ensuite Fernandes, qui à trois reprises fait la différence au-dessus de la défense du HBD, imité juste avant la mi-temps de nouveau par Jean-Louis (15-12).
Une fin de match à couper le souffle
Au retour des vestiaires, les locaux continuent de faire la course en tête (17-13, 34e) avant que D. Etute et Köller ne climatisent la salle en l’espace de cinq minutes. Face à une défense moins pesante, les deux buteurs trouvent le geste juste et les visiteurs refont leur retard (18-18, 37e). Dans un match qui prend au fil des minutes des allures de véritable combat, Herrmann sort quelques parades et S. Etute prend le relais de son frère pour offrir de nouveau un petit matelas aux joueurs de Martin Hummel, à l’amorce du money time (20-23, 51e).
Cette fois, le désormais ex-coleader fait de nouveau la course en tête et affiche un +2 à quatre minutes de la fin (23-25). Mais cela ne va pas suffire. Dans une fin de rencontre à couper le souffle, c’est tout d’abord Jean-Louis qui, d’un kung-fu, égalise, avant qu’Aillaud, sur un jet de sept mètres, ne ruine les derniers espoirs des partenaires de Frank Hippert (26-25). Dudelange vient de mordre la poussière pour la première fois.
«On a eu le mérite d’y croire jusqu’au bout en posant notre jeu comme on sait le faire. On a su faire tourner le ballon et trouver la faille quand il le fallait. Psychologiquement, cette victoire va faire du bien», concluait un Chris Auger bondissant au coup de sifflet final.
De notre correspondant Gilles Tarral