Frustrés après leur entame de championnat manquée du côté de Dudelange, les Red Boys se sont repris, samedi, en terrassant une équipe de Käerjeng impuissante (36-23).
Battus en ouverture du championnat par le HB Dudelange, en raison d’une certaine fébrilité défensive, les Red Boys ont rectifié le tir de fort belle manière, samedi, devant Käerjeng. Et c’est peu de le dire : diaboliques en attaque et costauds en défense, les joueurs de Nikola Malesevic ont fait cavalier seul (36-23).
«On avait à cœur, surtout pour la première à domicile, non pas d’effacer le premier match contre Dudelange, mais de montrer un autre visage, parce que je pense qu’on n’a pas du tout bien réagi face à eux malgré une préparation qui était très bonne. Donc, ça fait plaisir de réussir sa première à domicile avec la manière. Il n’y a plus qu’à réitérer», savoure Guillaume Ballet.
Si la rencontre commence sur des bases élevées, puisque chaque formation fait quasiment mouche sur chacune de ses offensives (4-4, 7e), les Differdangeois creusent ensuite un premier minibreak (6-4, 10e). Un écart que ne parviendra plus jamais à combler le HBK. Pire encore, celui-ci augmente au fil des minutes, la défense visiteuse laissant trop d’espace entre les lignes. Les locaux s’engouffrent alors dans chaque intervalle et les ailiers Tako et Togno, parfaitement décalés par leurs camarades, enquillent les buts (17-11, 27e).
Une défense de fer
À l’heure de la pause syndicale, Becvar et ses coéquipiers disposent d’une avance confortable (19-13). Qui ne fondra pas au retour des vestiaires. Bien au contraire. «On a travaillé dur cette semaine pour mettre de l’intensité en défense, chose qu’on n’a pas bien faite le week-end dernier ou alors très peu. Mais là, tout le monde tirait dans le même sens. Et même s’il y a eu des erreurs, quand tout le monde met de l’activité, les erreurs sont vite gommées», note le pivot.
De retour sur le terrain, les Red Boys continuent de pilonner la cage adverse, à l’image d’Aillaud (meilleur marqueur de la partie avec huit réalisations à son actif), et de cadenasser les offensives des visiteurs. Et lorsque les Bascharageois parviennent enfin à trouver une fenêtre de tir, Mudrinjak, déjà inspiré face au HBD, détourne plusieurs tentatives (23-14, 38e).
Veidig et Meis tentent tant bien que mal de colmater les brèches (26-19, 46e), mais rien n’y fait. La rencontre vire à la démonstration. D’autant que, tout juste entré en jeu, Auger se fend de quelques parades dont il a le secret (32-21, 53e). La fin de match est anecdotique. Le plus fort l’a emporté.